Coupe du monde de rugby: face aux All Blacks, l’Afrique du Sud rêve d’un quatrième sacre

Samedi 28 octobre, au Stade de France, face à la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud tentera de conserver son titre acquis au Japon en 2019. Les Springboks ont annoncé un XV de départ proche de l’équipe qui a battu l’Angleterre en demi-finale.

C’est en 1995 que les Springboks, écartés des deux premières éditions en raison de l’apartheid, avaient décroché le premier sacre en battant les All Blacks en finale (15-12). Celle que l’on surnomme la nation arc-en-ciel, notion inventée par l’archevêque Desmond Tutu afin de désigner son rêve de voir construire une société sud-africaine post-raciale, s’était imposée contre les Anglais par 15 à 6 pour remporter son deuxième Trophée Webb Ellis en 2007, au cours d’un match sans aucun essai marqué. Au pays du soleil levant, les Springboks s’étaient défaits de l’Angleterre pour son troisième titre.

« On ne peut jamais enterrer les All Blacks »

Comme les Néo-Zélandais, les Sud-Africains visent un quatrième sacre mondial historique. En août, en match de préparation, les Néo-Zélandais avaient subi la plus large défaite de leur histoire face aux Springboks (35-7). « On ne peut jamais enterrer les All Blacks », déclare Willie Le Roux, arrière sud-africain, qui n’avait que 6 ans en 1995 lorsque les Springboks exultaient à domicile face à Nelson Mandela, élu président en 1994. Le joueur de 34 ans s’attend à un « grand spectacle » au Stade de France.

Pour la finale de l’édition 2023, l’Afrique du Sud a opté pour un banc avec sept avants et un seul arrière. Le reste de la feuille de match est proche de l’équipe qui a battu l’Angleterre (16-15) en demi-finale, en dehors de la charnière formée par Handré Pollard à l’ouverture et Faf de Klerk au poste de demi de mêlée. La paire Pollard-de Klerk est associée pour la vingt-cinquième fois, ce qui en fait la charnière la plus expérimentée de l’histoire de la sélection arc-en-ciel.

Au total, quatorze des vingt-trois joueurs appelés pour la finale de la Coupe du monde 2023 étaient déjà présents lors de la finale 2019, remportée devant l’Angleterre (32-12).Cette finale promet un combat intense entre deux nations dont la rivalité est historique. « À chaque confrontation, c’est une bataille incroyable. Le match à venir ne va pas déroger à cette règle et pourrait atteindre un autre niveau en termes de défi entre les joueurs. Ce sont deux équipes très talentueuses », assure Deon Davis l’entraîneur adjoint de l’Afrique du Sud, alors que les Springboks vont jouer leur quatrième finale.

RFI

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