Le premier convoi d’aide à Gaza, «une fenêtre d’espoir» mais «une goutte d’eau dans l’océan»

Samedi, le terminal de Rafah a enfin pu ouvrir pour laisser passer vingt camions d’aide humanitaire depuis l’Égypte vers Gaza. Un soutien vital mais largement insuffisant pour les 2,4 millions d’habitants de l’enclave palestinienne, qui manquent de tout. 

Le poste-frontière de Rafah, seule issue de la bande de Gaza à ne pas être contrôlée par Israël, s’est refermé, selon des témoins, après le passage du convoi. Samedi, après près de quinze jours de « siège total », vingt camions chargés d’eau, de médicaments et de denrées alimentaires ont enfin pu entrer dans l’enclave palestinienne administrée par le Hamas. Il en passait 500 avant l’attaque du 7 octobre, mais Israël y a coupé l’eau, l’électricité et l’approvisionnement en nourriture.

Depuis deux semaines, l’enclave palestinienne est bombardée nuit et jour par Israël. L’État hébreu affirme lutter contre le Hamas, mais comme lors des quatre guerres précédentes à Gaza, ce sont les civils qui payent le plus lourd tribut. À bord de ces camions d’aide humanitaire venue d’Égypte, 44 000 bouteilles d’eau. Juste assez pour 22 000 personnes pour une journée quand la population de Gaza est estimée à 2,4 millions de personnes.

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