Koumpentoum – Reboisement d’arbres fruitiers

Abdoulaye Ndao a offert aux populations de Bouchra plus d’un millier de plants. Il veut qu’ils soient enfouis dans la forêt pour lui redonner son lustre d’antan. Une forêt nourricière comme jadis.

Par Abdoulaye FALL – C’est un pari : permettre à la forêt de jouer à nouveau le rôle qui était le sien par le passé, c’est ce que veut le Dg de l’Agence pour le développement local. Sous la pluie battante du samedi, il a participé à une campagne de reboisement. Les espèces choisies sont les arbres fruitiers. L’activité s’est déroulée à Bouchra, une localité dans le département de Koumpentoum. Il y a offert plusieurs centaines d’arbres fruitiers. «Mon ambition est de voir la forêt redevenir ce qu’elle était, a-t-il soutenu. Auparavant, la forêt nous procurait tout : nourriture, médicament, bois d’œuvre, de chauffe, etc.). Aujourd’hui, du fait de l’activité humaine, elle est dégradée. Raison pour laquelle j’ai décidé de travailler pour sa régénération. Outre l’activité menée aujourd’hui, je m’investirai dans le suivi.» Pour Abdoulaye Ndao, il faut que les espèces plantées soient suivies et protégées. «Tous les 2 à 3 mois, nos équipes feront le tour de l’espace reboisé pour faire le suivi. Si tout marche, les populations pourront à nouveau se servir de la forêt et y développer des activités génératrices de revenus. Mais cela a un coût. Appelant de toutes ses forces au suivi régulier des plants», ajoute-t-il.

Après Bouchra, cap sur Panal. Une localité dans la commune de Kouthiaba dont il est le maire. A ce niveau, l’édile y offrait une motopompe aux jeunes du village. Une manière de les fixer dans leur terroir. «Ce sont des jeunes qui travaillaient dans le maraîchage à Diamniadio. Du fait des bâtiments qui y sont érigés, ils ont été déguerpis», informe M. Ndao, qui est le maire de Kouthiaba. «Revenus au village, ils m’ont sollicité pour une motopompe pour continuer leurs activités. Il y a à côté du village, un grand marigot dont le village porte le nom, qui a de l’eau presque toute l’année. Il peut y être développé le maraîchage. Ce qui va fixer les jeunes. Sinon, désœuvrés, ils vont se lancer dans l’émigration clandestine avec son lot de dégâts. C’est pourquoi je me suis résolu à leur trouver la motopompe. Ils sont tout heureux car l’outil offert va booster les productions. Et cela impactera leurs chiffres d’affaires et contribuera à la sécurité alimentaire dans toute la zone», a relevé l’édile de Kouthiaba.
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