Les États-Unis rêvent d’une «nouvelle route de la soie» concurrent à celle de la Chine
Est-ce la réponse américaine aux « nouvelles routes de la soie » de Pékin ? Les États-Unis ont proposé, en marge du 18e sommet du G20, un ambitieux projet de couloir logistique reliant l’Inde, l’Europe et même le Moyen-Orient. Un accord de principe a été signé, samedi 9 septembre à New Delhi, entre les États-Unis, l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Union européenne, la France, l’Allemagne et l’Italie, annonce la Maison Blanche.
Avec notre correspondant à Miami, David Thomson SOURCE RFI
Derrière cet accord de principe, il y a un rêve, celui de Joe Biden : un corridor qui relirait des ports situés en Europe et au Moyen-Orient jusqu’en Asie, à travers un vaste réseaux ferroviaire. « Une nouvelle ère connectée », selon un communiqué de la Maison Blanche.
Objectif de Washington : créer des nœuds commerciaux tout en encourageant le développement d’énergies propres. Ce projet passe aussi par la pose de câbles sous-marins, et même d’un couloir d’hydrogène qui relirait les Émirats, l’Arabie saoudite et Israël à travers le port d’Haïfa, mais aussi l’Europe. La ville de Marseille est évoquée. Des « partenaires improbables », concède Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden. Mais ce n’est encore qu’un projet qui doit aussi, dit-il, « faire progresser l’intégration du Moyen-Orient »