Coup d’État au Gabon : la famille Bongo a-t-elle dit son dernier mot ?

Ce lundi 4 septembre, le général Brice Oligui Nguema a prêté serment devant la Cour constitutionnelle du Gabon et devenir “président de transition”. Sa prise de fonction intervient après le coup d’État du 30 août, à l’issue duquel le président du pays, Ali Bongo Ondimba, a été écarté du pouvoir. Avant lui, son père avait régné 41 ans durant sur ce petit État d’Afrique centrale. Est-ce pour autant la fin du règne de la famille Bongo au Gabon ? Analyse. « Oligui président ! ». Dans les rues de Libreville, des habitants scandent des slogans favorables au général Brice Clotaire Oligui Nguema. À tout juste 48 ans, il vient d’être propulsé à la tête du Gabon. Le 30 août 2023, celui qui était jusqu’alors chef de la Garde républicaine, a été au coeur d’un coup d’État militaire, décrétant du même coup la « fin du régime en place » au Gabon et mettant « à la retraite » Ali Bongo Ondimba. Fils de l’ancien président Omar Bongo Ondimba, au pouvoir de 1967 à 2009, il dirigeait le pays depuis la mort de ce dernier en 2009. Quelques instants avant qu’il ne soit renversé par les hommes du général Oligui Nguema, la réélection de Bongo fils venait d’être annoncée en pleine nuit par la commission électorale du Gabon. Le dirigeant, âgé de 64 ans, s’apprêtait à entamer un troisième mandat. Quasiment une habitude, pour le clan Bongo, qui a déjà passé les cinq dernières décennies à régner sur ce petit État d’Afrique centrale.

TV5

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