Point de presse sur la gestion de Macky: LA DPG DE SONKO

Abdoulaye Daouda Diallo, Amadou Ba, Moustapha Ba et Macky Sall ont été nommés par Ousmane Sonko, qui les accuse d’avoir manipulé les données et ainsi détourné de l’argent public. L’actuel Premier ministre a affirmé que ceux-ci devront expliquer aux Sénégalais «comment ont-ils pu mettre le pays dans cette situation».

Un «carnage financier» ! C’est ainsi que le Premier ministre Ousmane Sonko a qualifié la gestion du régime de Macky Sall, du moins lors des 4 dernières années. Qui ont été sanctionnées par un rapport sur l’état des lieux que Ousmane Sonko dit détenir et dont il a présenté les grandes lignes hier, lors d’une conférence de presse. A moins de deux mois de la tenue des élections législatives, il a dressé un bilan assez sombre de la gestion de Macky Sall. «Macky Sall, qui ne pouvait ignorer ces pratiques, Abdoulaye Daouda Diallo, Amadou Ba et Moustapha Ba devront expliquer aux Sénégalais comment ont-ils pu plonger le pays dans cette situation. Si on le fait, c’est parce que c’est indispensable, d’autant plus que nous allons demander aux Sénégalais de consentir à des sacrifices», a déclaré Ousmane Sonko. Le Premier ministre reproche au régime de Macky Sall d’avoir «menti au pays et aux partenaires en falsifiant les chiffres publics, en donnant des données erronées (…) sur le déficit public qui est le double de ce qui a été annoncé. La dette publique est 10 points plus élevée que ce qui a été annoncé et de manière constante depuis 2019. L’exercice aurait pu remonter plus loin. Mais les 4 exercices nous suffisent pour voir à quel point le régime de Macky Sall a menti au Peuple, aux partenaires, a tripatouillé les chiffres pour donner une image économique, financière et budgétaire qui n’avait rien à voir avec la réalité. C’est d’une extrême gravité». D’après les dires de Sonko, connu pour être l’un des hommes politiques dont les paroles sont chaque jour confrontées, les partenaires financiers auraient fermé les yeux sur les agissements de l’ancien régime. «Sur le surfinancement, les partenaires avaient accepté que le Sénégal puisse aller, en termes de levée de fonds, au de-là de ce qui était annuellement autorisé en prévision des 4 premiers mois de 2024. Ce qui était dans tous les cas des exercices incertains au regard des élections qui se profilaient. 600 milliards qui n’auraient dû être dépensés qu’à partir du 1er janvier, mais que le régime a dépensés avant notre arrivée. C’est-à-dire sur l’exercice de 2023», a affirmé Ousmane Sonko.


Pour Ousmane Sonko, la manipulation des données dont les conséquences seraient un détournement de deniers publics, explique en partie les problèmes du pays. «C’est la somme de nos négligences coupables et nos autorités qui sont à la base des situations que nous vivons. Si on en est là, c’est parce que des comportements comme ceux que nous venons de vivre ont privé le pays d’un certain nombre d’atouts, qui jette les jeunes dans les océans. Ces atouts auraient réglé la question des inondations, parce que 750 milliards sont supposés être engloutis. A chaque fois qu’on ment au Peuple ou qu’un centime est détourné de son objectif, c’est une infrastructure, une décision de politique publique qui aurait impacté la vie des Sénégalais qui a été compromise», a-t-il affirmé.
[email protected] – SOURCE LEQUOTIDIEN.SN

VIDEO PAR DAKARACTU

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *