Situation économique difficile au Niger

A peine un mois après leur coup d’Etat, la junte montre des signes d’essoufflement et de dérive économique. Les sanctions économiques prises par l’UEMOA et la CEDEAO commencent à détériorer sévèrement la vie économique du Niger et à indisposer les putschistes. Les prix des denrées de première nécessité comme le riz, le lait et le sucre connaissent déjà une hausse de plus de 15% et les banques commerciales sont obligées de limiter drastiquement les décaissements. Une situation va de mal en pis.

Face aux multiples difficultés et défis, la junte militaire au Niger n’hésite plus à contourner l’orthodoxie financière en supprimant par exemple le guichet unique et en obligeant les Douanes et les services des Impôts à verser l’argent collecté directement dans les comptes du Trésor public. Une initiative qui permet aux putschistes de se servir directement et plus facilement.

Des rumeurs circulent et font état de la volonté de la junte de trouver des liquidités par tous les moyens même s’ils ne sont pas légaux. Ainsi la SONIBANK a été contrainte de verser 500 millions de fcfa aux putschistes qui ont pu ainsi financer leur manifestation du 06 août au Stade Seyni KOUNTCHE. Selon ces sources, les militaires seraient même prêts à puiser dans les comptes bancaires des particuliers. Inédit !

La décision prise par les putschistes de lancer une transition d’au moins trois ans et fortement rejetée par la CEDEAO risque de plonger le pays dans le Ko.
Source – Abba Oumarou – lejecos

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