Energies renouvelables : Un secteur qui se développe

Dans une logique de complémentarité, puis de substitution au thermique, les autorités sénégalaises insistent sur la nécessité de développer les énergies renouvelables. En 2020, sur un taux de couverture énergétique de 70,4 %, le tiers était généré par des sources domestiques.

En 2021, près de 60 mégawatts d’énergie ont été ajoutés à la production d’électricité nationale du Sénégal, selon Energy & Capital Power grâce à l’énergie solaire. Au Sénégal, le secteur des énergies renouvelables se développe avec une multiplication des initiatives. La centrale solaire de Diass, financé par la banque de développement allemande KfW, dotée d’une capacité de 23 mégawatts, a été mise en service. Elle alimentera 33.000 foyers sénégalais et permettra à la société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) d’économiser 2,77 millions de dollars par an en coûts de combustibles.

En mai 2021, les centrales solaires de Kaël et Kahone mises en service, fournissent de l’électricité à près de 540.000 Sénégalais. À l’heure actuelle, le Sénégal dispose d’une puissance installée en énergie solaire de 112 mégawatts. Une puissance qui augmente chaque année, à mesure que les investissements se tournent vers le développement de l’énergie verte. Le pays vise à atteindre 30 % dans son mix énergétique en énergies renouvelables, d’ici 2050. A côté du solaire, le Sénégal mise également sur l’éolien avec la centrale de Taïba Ndiaye et l’hydroélectricité dans le cadre de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la Mise en œuvre du Fleuve Gambie (OMVG). 

Dans le scenario optimiste d’une autosuffisance en énergie, voire d’une souveraineté énergétique, à l’avantage de tous, le Sénégal nourrit l’ambition d’avoir avec des centrales hydroélectriques de plus grande puissance, des parcs éoliens et des centrales solaires de troisième génération. Cela est possible et serait d’un avantage certain, dans un cadre régional mieux intégré, où l’objectif est de stimuler le commerce transfrontalier de l’électricité et d’améliorer l’accès à l’énergie dans les 15 pays de la CEDEAO.

En érigeant la souveraineté énergétique en priorité, les autorités sont conscientes des avantages. L’énergie est le nerf de toute bataille industrielle ; elle pèse lourdement sur les capacités de production des entreprises dont elle peut saper ou fouetter la compétitivité, tout comme l’entrain des investisseurs. 
Source – Lejecos Magazine

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