#Matam – Fermeture du pont de Diamel aux voitures: Les souffrances des populations du Dandé Maayo Nord

Vendredi dernier vers 23 heures, une partie du pont de Diamel, qui reliait le Dandé Maayo Nord à Matam, s’est écroulée lors d’un passage d’un bus venu de Sadel. Alors qu’il est interdit aux véhicules de 3, 5 tonnes par un arrêté préfectoral. Ainsi, depuis ce week-end, les populations du Dandé Maayo Nord sont obligées de faire plus de 60 km pour rallier la capitale régionale du Nord.

Par Demba NIANG – Depuis samedi, une partie du Dandé Maayo du Nord est coupée du reste de la région de Matam après qu’un bus est tombé en panne au niveau du pont de Diamel. Même s’il a été sorti quelques heures plus tard par l’Ageroute, les dégâts au niveau de cette infrastructure vétuste sont énormes. Vu son état de ruine, le Préfet de Matam avait sorti un arrêté interdisant l’accès du pont aux véhicules de 3, 5 tonnes. «Il a été respecté un certain temps et les usagers ont repris leurs vieilles habitudes. Et ce qui s’est passé était prévisible», se désole Souleymane Ndiaye. Selon lui, l’arrêté n’autorisait le passage sur le pont que «les motos et les calèches». Présent sur les lieux dans la matinée du samedi, le Préfet révèle que la fermeture du pont de Diamel à ce type de véhicule aura des conséquences sur le déplacement des populations du Dandé Maayo Nord. Par Diamel, «les populations font 7 km pour arriver à Matam». Alors qu’en faisant le contournement, «elles font plus de 60 km» pour rallier la capitale régionale, Matam.


Des mesures urgentes ont été prises le samedi avec le retrait du bus du pont et quelques travaux pour permettre l’accès du pont aux motos et calèches.


Les autorités administratives renouvellent leurs mesures et vont intensifier le contrôle en attendant la fin des travaux de la route du Dandé Maayo longue de 250 km, allant d’Oré­fondé à Thianiaf. Grâce à cette route, Diamel fait partie des trois ponts à réhabiliter et 7 autres en chantier par l’entreprise en charge de la construction de la route entre Matam et Nguidjilogne. En attendant, les populations vont reprendre leurs vieilles doléances qui tournent autour de l’accélération des travaux de la route du Dandé Maayo.
Correspondant SUDQUOTIDIEN

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