Forte canicule en banlieue dakaroise / Retour des coupures intempestives : La Senelec interpelée…
Les coupures intempestives ont recommencé à sévir en banlieue dakaroise, depuis quelques semaines. Cependant, ce qui rend la situation encore plus difficile à supporter, c’est la canicule qui sévit actuellement dans la région. Les températures élevées augmentent la demande en électricité pour alimenter les climatiseurs et les ventilateurs, exacerbant ainsi les problèmes déjà existants du réseau électrique.
Les coupures fréquentes ont un impact considérable sur la vie quotidienne des habitants de la banlieue dakaroise. Dans des quartiers comme Pikine, il est devenu extrêmement difficile, voire impossible, de rester une heure sans subir de délestage. Les activités domestiques, le travail à domicile, la conservation des aliments, l’utilisation d’appareils électroménagers essentiels, tout cela devient un véritable défi pour les résidents de ces zones. La situation s’aggrave également la nuit, où l’absence d’électricité rend le sommeil difficile et perturbe la quiétude des familles.
Outre les désagréments quotidiens, les coupures intempestives présentent un réel risque de dégâts matériels. Les appareils électriques sont soumis à des variations de tension lors des coupures et des rétablissements de courant, ce qui peut entraîner des dysfonctionnements voire des pannes définitives. Les réfrigérateurs, les congélateurs, les équipements informatiques et autres appareils électroniques sont particulièrement vulnérables. De plus, les coupures soudaines peuvent également perturber les systèmes de sécurité domestique, exposant les habitations à des risques supplémentaires.
Face à cette situation préoccupante, les populations de la banlieue dakaroise appellent la Senelec à prendre des mesures urgentes pour résoudre cette crise énergétique. Ils demandent une meilleure planification de l’approvisionnement en électricité, une maintenance régulière du réseau électrique et des investissements dans les infrastructures, pour faire face à la demande croissante.
Source – Léral