Le débat sur le troisième mandat du Président Macky Sall : Et si El Hadji Gorgui Wade Ndoye avait raison !

« Troisième mandat du président Macky Sall. Un faux débat ! ». Tel est le titre d’un billet du journaliste El Hadji Gorgui Wade Ndoye paru dans le Soleil du 11 octobre 2017. 
« Contrairement à ce que dit le Professeur Babacar Guèye, nul n’a besoin de dispositions transitoires. Nous sommes toujours dans la Constitution de 2001 révisée en 2008 qui fixe le nombre de mandats à deux. Et le référendum de 2016 portait plutôt sur la durée du mandat. Plus l’autre aspect nouveau, c’est que toutes les dispositions relatives au mandat ont été verrouillées», clôt ainsi El hadji Hamidou Kassé, ministre conseiller du président Sall.  »Il faudrait remercier M. Kassé pour sa vigilance et sa prompte réaction intellectuellement bien à propos et politiquement bien mûrie », disait El Hadji Gorgui Wade Ndoye. Dans son argumentaire, Gorgui Wade Ndoye estimait que ce débat n’avait pas sa raison d’être d’autant plus que certains allaient se lancer des conjectures. 
« Sans cela, nous allions encore perdre notre temps en conjectures pendant une année pour discuter du sexe des anges! Et personne ne sait ce que cela aurait donné dans le commun vouloir de vie commune de nos compatriotes. Les Sénégalais ont déjà dit, clairement, qu’ils ne veulent pas d’un troisième mandat. Respectons alors leur intelligence ! », avait prodigué El Hadji Gorgui Ndoye. 
Le journaliste de ContinentPremier.com se demande d’ailleurs : « pourquoi certains ne sont pas dans des bavardages et ne sont pas dans du buzzisme ni ne répondent à aucune injonction impérative ! ».
Le journaliste poursuit en écrivant : « Beaucoup découvrent l’espace public ! Ils peuvent être bavards ! Certains pensent même qu’ils peuvent donner des ordres à des journalistes. Le plus drôle dans cela, ceux qui cèdent risquent de marcher sur leur éthique et sur leur déontologie et ou sont mis dans des catégories car en réalité certains ne veulent pas de la vérité du journaliste, ils veulent que ce dernier porte leur parole, devienne leur instrument. Ben, perso, cela ne marche pas avec moi ! Je connais par ailleurs la majorité des politiciens de ce pays pour qui j’ai du respect et qui me le rendent bien. J’en ai des frères mais personne parmi eux ne me demande de le rejoindre dans son parti. Moi, le mien, c’est la quête généreuse de la vérité, dans l’humilité et au service du Sénégal, de l’Afrique et la dignité de tout l’Homme ! ». 

Source – seneweb

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