Rébellion avortée de Wagner: «Prigojine et Poutine ont perdu la face dans cette affaire»

Après avoir lancé, en 24 heures, une spectaculaire rébellion armée et s’être approché à quelques centaines de kilomètres de Moscou, Evguéni Prigojine a finalement annoncé samedi soir que ses hommes, les mercenaires de Wagner, rentraient dans leur camp pour éviter que du sang russe ne soit versé. De son côté, Vladimir Poutine, qui avait dénoncé une « trahison » au cours de la journée, demeure muet depuis la fin des événements. RFI analyse cette séquence inédite en compagnie de Nicolas Gosset, chercheur expert de la Russie et de l’Eurasie à l’Institut royal de défense à Bruxelles.

Loukachenko n’est pas la dernière chose la moins surprenante dans toute cette affaire. Mais en tout cas, cela démontre de manière évidente le délabrement du monopole de la violence légitime en Russie puisque, désormais, il est toléré par la tête du pouvoir russe de monter une mutinerie armée et de s’en sortir sans aucune forme de pénalité, si ce n’est un exil qui n’est même pas véritablement démontré puisqu’aujourd’hui, personne ne sait véritablement où se trouve Prigojine.

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