Coupe de la CAF, violente bagarre après Jaraaf-USMA : la poignante déclaration de Malick Daf

iGFM (Dakar) L’entraîneur du Jaraaf de Dakar, Malick Daf, a réagi lui aussi à la violente bagarre entre supporters de l’USM Alger et les forces de l’ordre, occasionnant des dégâts (blessés, chaises et vestiaires saccagés). Il s’exprimait en conférence de presse d’après-match comptant pour la 2e journée de la Coupe de la CAF.

« Il faut qu’on soit beaucoup calme, serein et fairplay.  Le Sénégal ne connaît même pas ça. Le football reste le football, on ne peut gagner tout le temps. Il faut que les gens acceptent cela »,  a-t-il dit d’emblée.

« Il ne faut pas accepter d’être provoqué »

Il ne faut pas accepter d’être provoqué, parce qu’on est un grand pays de football. Les plus grandes équipes comme City, Barça perdent des matchs. Il faut regretter cela mais c’est déjà fait. Restons focus sur les matchs à venir.



Le match

« Je rends grâce à Dieu, on voulait gagner ce match. L’USMA est bien organisée, ils ont remporté la Coupe CAF il y a deux ans. Vu leur organisation pendant tout le match, ils étaient venus prendre le nul. On a eu des occasions mais on n’a pas marqué. Je vais rester positif, on a joué sans complexe et créé les meilleures occasions, surtout celle de Saliou Gueye. Je ne voulais pas accepter que le ballon ne rentre pas. mais cela fait partie du football. Le chemin est encore long, l’ASEC a fait match nul. Donc rien n’est encore joué. »



Offensif

« En championnat, nous sommes la meilleure attaque (15 buts) avec Forée. Après la phase préliminaire est différente de la phase de groupes. Le Jaraaf a montré qu’il est au niveau. On a montré de l’intensité, des occasions. Ce sont les aléas du football. L’équipe est en nette progression. Il est difficile de cadrer avec nos joueurs vont en sélection locale. Ce n’est pas un mauvais point, l’équipe d’en face a un vécu. Après, le secteur offensif doit être amélioré. »


Orapa

« USMA et ASEC sont les grosses écuries. On veut se titiller aux grandes équipes. Orapa (3e adversaire) est une équipe mais tout le monde travaille. C’est un match à six points. Même s’il n’y a pas d’adversaire facile. Tout dépend de la façon de l’aborder. Le chemin est encore long. On a perdu une bataille mais pas la guerre. »

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