Violences au Sénégal: les camps politiques se renvoient la responsabilité

Quinze tués jeudi et vendredi et environ 500 arrestations, à Dakar et Ziguinchor dans le sud du pays. C’est le dernier bilan officiel du ministère de l’Intérieur des violences qui ont éclaté dans la foulée de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac RFI

« Des actes de vandalisme, qui n’ont rien à voir avec des manifestations politiques », c’est la position du gouvernement qui insiste sur les saccages et pillages de ces derniers jours. Le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang avait poursuivi Ousmane Sonko dans une autre procédure pour « diffamation ». Dans une déclaration très offensive au siège du parti présidentiel, il a dénoncé la présence d’« étrangers » derrière les manifestants.

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