Petits commerces et marchés fermés, transports à l’arrêt : encore une journée morose pour l’économie nationale

Toute l’activité économique était paralysée hier, jeudi 1er juin, suite à l’annonce du verdict  du procès opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko  à la masseuse du salon «Sweet Beauty», Adji Sarr. A cause des violents affrontements qui ont secoué le pays, particulièrement la capitale, les commerces, boutiques et transports, étaient tous à l’arrêt. Une situation qui peut engendrer des pertes énormes sur le plan économique.

De violentes manifestations ont été notées hier, jeudi 1e juin, sur l’étendue du territoire national, suite à l’annonce du verdict du procès opposant Ousmane Sonko à la masseuse du salon «Sweet Beauty» Adji Sarr, condamnant le leader du Pastef à une peine de 2 ans de prison ferme pour « corruption à la jeunesse ». Partout à Dakar, des jeunes décidés de porter le combat de Sonko, ont brûlé des pneus et saccagé des biens publics et privés.

Une situation qui n’a pas surpris beaucoup de monde, car, la plupart des Sénégalais s’y attendaient, au regard de l’ampleur de cette affaire  qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Ainsi, pour prendre les devants, les  marchés, les  petits commerces, les grandes surfaces, le secteur du transport, entre autres étaient tous à l’arrêt par peur de subir la furie des manifestants. Beaucoup de restaurants et «fast-food» de la place ont également fermé boutique par mesure de sécurité. Presque toutes les activités économiques  étaient au ralenti. Un manque énorme à gagner pour ces gens qui s’activent dans le secteur informel. Beaucoup de Sénégalais n’ont pas non plus  pu rallier leurs lieux de travail par faute de moyens de transport. Parce que les bus publics, notamment ceux de la société Dakar Dem Dikk, étaient stationnés. Certaines  stations-service n’ont pas fonctionné car étant aussi ciblées par les manifestants. Les taxis, les cars rapides, Ndiaga Ndiaye, les clandos, les minibus également ont été tous obligés à un certain moment de se retirer de la circulation.

Les motos «thiak thiak», les motocyclettes/cyclomoteurs spécialisés dans les livraisons à domicile et le transport de personnes n’ont pu rouler du fait d’ un arrêté du gouverneur de la région de Dakar avait déjà interdit leur circulation.

Durant toute  une journée, il n’y a pas d’interactions économiques. Ce  qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le développement du pays.

NDEYE AMINATA CISSE

SUDQUOTIDIEN

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