Référendum du 18 juin 2023 sur la nouvelle constitution au Mali
Le conseil National de la jeunesse du Mali(CNJ-MALI) section Sénégal a lancé ce mardi à Dakar un appel pour un Oui massif pour le Référendum du 18 juin 2023 sur la nouvelle constitution au Mali.
Le Mali depuis 2013 connait une crise multidimensionnelle. Après de multiples situations juridico politiques et sécuritaires, le bras de fer avec l’occident avec la France comme tête de file appuyée par ses supplétifs sont arrivés à mettre le MALI sous tutelle puis sous embargo.
C’est alors que le peuple Malien s’est mis à rechercher des solutions endogènes, pour relever les propres défis pèsent sur lui sur plan dans national et ses relations internationales.
Le constat après une kyrielle analyses des experts était que la constitution du 25 février 1992 était devenue caduque. Elle était pratiquement une copie collée de la constitution française. Elle n’était plus un cadre juridique favorable à la mutation profonde de la société malienne. Elle était également inopérante pour faire face des crises systémiques récurrentes.
L’avènement d’une transition militaire a servi de catalyseur au peuple Malien pour éveiller la conscience collective. Il a permis à ce vaillant peuple s’inscrire dans un processus de prise en main de son destin pour évitera que l’État Malien ne s’écroule à jamais.
Ainsi le processus a été enclenché pour la rédaction d’un projet de CONSTITUTION, à travers diverses concertations nationales et par la demande sociale pour sauver la paix et le vivre ensemble dans le cadre d’un État Unitaire, Républicain, Démocratique et Laïc.
Selon les acteurs de la vulgarisation et de la campagne pour « Oui à 100%), cette activité de vulgarisation et de campagne pour 100% « OUI » pour l’adoption du projet de la nouvelle Constitution du Mali est initiée par le Conseil National de la Jeunesse Mali Section Sénégal.
Les Objectifs du CNJ pour l’électorat de la juridiction du Sénégal sont : la vulgarisation. Pour la vulgarisation le CNJ section Sénégal se fixe comme objectifs de : distribuer des copies du projet de constitution en français, et en langues nationales, faire une caravane en direction des régions et/ou les zones où il y’a une forte concentration de ressortissants Maliens pour leur expliquer dans les langues nationales les points les plus importants qui les concernent. Distribuer si possible les spots ou des documents en langues nationales que l’État aurait mis à leur disposition.
Pour la campagne, le CNJ section Sénégal battra campagne pour un « OUI » massif dans sa juridiction et le souhaite aussi sur toute l’étendue du territoire malien.
C’est pour dire « OUI » au projet de la nouvelle constitution car il a tenu compte des aspirations du peuple qui sont dans les recommandations des Assises Nationales pour la Refondation. « OUI » à la protection des enfants contre le trafic de personne et leur enrôlement dans les groupes armées (article 3), « OUI » à l’abolition totale de l’esclavage, la torture et le traitement inhumain (article 4), « OUI » Pour bouter dehors de notre société des pratiques LGBT. « Le mariage est entre un homme et une femme » (article 9), « OUI » pour la mobilisation en cas de guerre de tout citoyen âgé de 18 ans au moins pour la défense de la patrie (article 24), « OUI » pour que toute les langues nationales soient les langues officielles et le français la langue de travail (article 31), « OUI » à la souveraineté de l’État Malien sur son territoire et ses ressources naturelles (article 41,42), « OUI » pour que le Président de la République soit de nationalité malienne d’origine (article 46), « OUI » pour le fait que le Président de la République nomme le premier ministre avec la capacité de mettre fin à ses fonctions (article 57), « OUI » à la destitution du Président de la République pour haute trahison et corruption (article 73,74), « OUI » pour bouter dehors la mauvaise gouvernance la corruption, le népotisme et le clientélisme (article 82), « OUI » à la possibilité pour la Mali de battre et émettre sa propre monnaie nationale (article 115), « OUI » pour la valorisation des fonctions des légitimités traditionnelles gardiennes de nos valeurs de nos us et coutumes (article 179), « OUI » pour la possibilité pour le Mali de renoncer à tout ou partie de sa souveraineté dans le cadre d’un accord d’association ou d’intégration avec un ou plusieurs état(s) africain(s) (article 180).
Souce – seneweb