Pôle Urbain de Daga Kholpa: Abdoulaye Saydou Sow, Ministre de l’Urbanisme a présidé la réunion de suivi de la mise en œuvre
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow a présidé, ce vendredi 14 avril, la réunion de suivi de la mise en œuvre du Pôle Urbain de Daga Kholpa (PUDK). L’objectif de cette rencontre était de discuter avec les collectifs des défenses des intérêts des villages impactés, de Yenne (département de Rufisque) et de Diass (département de Mbour).
Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow renseigne que ces deux communes abritent le pôle urbain. Et, c’est la troisième fois que le ministre se retrouve avec les représentants des populations, en présence des maires des deux communes et des responsables de l’administration territoriales (préfets et sous-préfets).Le ministre insiste sur l’importance de maintenir un dialogue permanent et d’établir la confiance entre les parties-prenantes. Ce qui permettra, selon lui, d’aller ensemble vers des solutions satisfaisantes sur tous les points de divergences, en particulier la question des extensions des villages impactés.Il réitère aussi sa disponibilité à mettre en œuvre les directives du Président de la République, notamment le principe de la concertation et de l’implication des populations dans tout processus de prise de décisions. D’où la mise en place d’un comité de suivi par arrêté ministériel pour «garantir le dialogue et la concertation» et la mise en œuvre de «décisions actées d’un commun accord».Cette démarche participative est fortement appréciée par les responsables des collectifs de Yenne et surtout de Diass. Décidés à défendre les intérêts de leurs mandants, les membres du collectif mettent l’accent sur «la nécessité de se faire confiance mutuellement».Mbaye Ndiaye, coordonnateur du collectif de Yenne, déclare même que c’est «primordial que notre voix soit entendue. Et nous sommes satisfait de voir qu’on nous écoute. C’est tout ce qu’on demande. On veut juste que nos préoccupations soient entendues et satisfaites».Pour sa part, Moussa Sène, coordonnateur du collectif de Diass, estime que «c’est un privilège pour notre collectif d’être membre du comité de suivi. Parce que cela nous permet d’être impliqué dans la prise de décisions et de défendre au mieux les intérêts des populations. Avec ce comité, on sait que nos préoccupations seront prises en compte avec des solutions satisfaisantes».
Ousmane Wade LERAL