Plan national de développement 2024-2028 : Le chantier du Pse
La ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Oulimata Sarr, a présidé hier le lancement du processus de formulation du nouveau Plan national de développement du Sénégal et de son Plan d’actions prioritaires 2024-2028. La formulation de ce Pnd, assorti d’un Pap, entre dans le cadre de la poursuite du pilotage du développement économique, social et environnemental, et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens durant les cinq prochaines années.
Par Malick GAYE – Le Sénégal veut se doter d’une nouvelle stratégie de développement durant les 5 prochaines années. Pour cela, la Direction générale de la planification et des politiques économiques (Dgppe) a lancé hier le processus de formulation du nouveau Plan national de développement du Sénégal et de son Plan d’actions prioritaires 2024-2028. Le Pnd et son Pap constituent les déclinaisons quinquennales du Plan Sénégal émergent (Pse), qui a pour ambition de faire du Sénégal «un pays émergent à l’horizon 2035, avec une société solidaire, dans un Etat de Droit».
Ainsi, explique la ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, le processus «obéit aux principes de la loi d’orientation sur le Système national de Planification et de la loi sur l’Aménagement du territoire». C’est pourquoi, assure Oulimata Sarr, qui présidait le lancement des travaux, «le processus de formulation sera conduit de la manière la plus inclusive possible, avec la participation de l’ensemble des forces vives de la Nation : Société civile, secteur privé, universitaires et chercheurs, partenaires techniques et financiers, administrations centrales et territoriales, etc.
Les travaux devront permettre d’évaluer et de dégager des perspectives en matière d’intégration des questions et thématiques transversales importantes telles que le genre et les changements climatiques».
Cet exercice, selon la ministre, «devra également tenir compte des mutations aux niveaux national et régional pour poser les conditions de réussite du passage vers un nouveau modèle économique marqué d’une part, par le démarrage de l’exploitation de ressources pétrolières et gazières et d’autre part, par le contexte de mise en œuvre de la Zone de Libre-échange continental africaine».
Pour l’organisation du travail, indique Mme Sarr, «4 commissions ont été mises en place. Et concomitamment, 14 commissions régionales seront également mises en place, sous la supervision des gouverneurs, afin de mieux adresser les aspirations et préoccupations des territoires, conformément à l’Acte III de la décentralisation». Suffisant pour qu’elle espère que d’ici à 6 mois, cet exercice sera bouclé et les résolutions et conclusions issues des travaux permettront de bien définir les contours de la nouvelle stratégie de développement du pays durant les cinq prochaines années.