Le rôle de l’ANACIM dans la sécurité alimentaire mis en exergue

Dakar, (APS) – La directrice de la météorologie à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), Aïda Diongue Niang, a salué, jeudi, à Dakar, le rôle de ladite dans la sécurité alimentaire et la gestion des risques climatiques.

“L’ANACIM en tant que productrice et fournisseure nationale de services météorologiques et climatiques joue un rôle essentiel dans l’appui à la sécurité alimentaire, dans la gestion des risques climatiques de manière générale, la planification sectorielle”, a-t-elle dit.

Mme Niang présidait l’ouverture d’un atelier consacré à l’établissement d’un cadre multi-acteurs et au renforcement des capacités sur l’interprétation des données climatiques, une rencontre organisée par l’ANACIM dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire (FRSP).

Le projet placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage comporte un agriculture et un autre dédié à l’élevage.

Il est financé à hauteur de 131 milliards FCFA par la Banque mondiale (BM) et le Fond international de développement agricole (FIDA).

“L’ANACIM, à travers cette rencontre, cherche à avoir une meilleure appropriation de l’information climatique par les secteurs, mais également de notre côté une meilleure compréhension”, a expliqué la directrice de la météorologie.

”Nous sommes dans un contexte de changement climatique qui est marqué aussi par de fortes variabilités d’une année à une autre, et aussi une perte des repères climatologique que nous avons, ou même des savoirs endogènes, donc l’information devient plus importante”, a t-elle souligné.

Pour Aïda Diongue Niang, les acteurs qui utilisent les données météorologiques doivent être en mesure de lire, interpréter, promouvoir une meilleure vulgarisation de l’information climatique, afin que les systèmes agricoles et pastoraux puissent être résilients.

“Cela passe par un renforcement de la capacité des utilisateurs à lire, interpréter les informations climatiques, à promouvoir également une meilleure vulgarisation de l’information, notamment grâce à l’engagement de la presse”, a-t-elle indiqué.

Mamadou Lamine Dia, coordonnateur du Programme de résilience du système alimentaire (FRSP), a pour sa part évoqué le contexte climatique “particulièrement préoccupant” pour le Sénégal et la sous-région ouest-africaine.

“Le Sénégal subit les effets du changement climatique avec notamment une perturbation des précipitations, une augmentation constante des températures […] et une multiplication des développements climatiques extrêmes”, a déploré M. Dia.

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