PASTEF exulte après son “Téra meeting” : Sonko salue un peuple « debout et souverain » et fustige « l’héritage d’une dette cachée »
Deux jours après son grand rassemblement du 8 novembre, le parti PASTEF–Les Patriotes a publié un communiqué vibrant de reconnaissance et de détermination. À travers le Bureau politique national, la formation dirigée par Ousmane Sonko salue « un moment historique, puissant et porteur d’espoir », marqué par la mobilisation exceptionnelle de militants, sympathisants et citoyens venus de tout le Sénégal et de la diaspora.
Le communiqué, rendu public ce lundi 10 novembre, décrit le “Téra meeting” comme une démonstration de force populaire, un « succès collectif » symbolisant « la ferveur et la détermination d’un peuple debout et fier ».
Hommage aux “victimes de la révolution”
En ouverture de son discours, Ousmane Sonko a tenu à honorer « les victimes de la révolution », saluées comme les « artisans principaux de la lutte du peuple sénégalais pour la justice et la souveraineté ». Selon le communiqué, leur sacrifice constitue « la lumière qui éclaire le chemin de la refondation nationale ».
La “dette cachée” au cœur des critiques
Le Bureau politique du PASTEF revient longuement sur l’un des thèmes phares de l’intervention du président Sonko : la dette colossale héritée de l’ancien régime.
Selon le texte, cette dette « cachée » dépasserait 130 % du PIB, conséquence d’« une gestion opaque et irresponsable ».
PASTEF estime que cette situation « appelle à une mobilisation nationale » et plaide pour « un sursaut de solidarité et de résilience » afin de restaurer la confiance économique et sociale du pays.
Dans cette optique, le chef de l’État a présenté les fondements du Plan de Redressement Économique et Social (PRES), un programme axé sur le développement endogène, la transparence et la justice sociale. Ce plan, selon le parti, doit permettre « une transformation radicale et durable du Sénégal ».
Justice, vigilance et refondation
Le communiqué du Bureau politique prend également position face aux « manœuvres de confusion et tentatives de récupération » de ce qu’il qualifie de « victoire populaire ».
PASTEF affirme que sa ligne reste guidée « non par l’esprit de vengeance », mais par la quête de justice : « Tous les responsables de crimes économiques, financiers, de violences, de tortures ou d’assassinats devront répondre de leurs actes », souligne le texte.
Le parti appelle ainsi les citoyens à rester vigilants pour protéger « la victoire du peuple », qualifiée de « sacrée » et qui « ne saurait être détournée ni souillée ».
Sonko et Diomaye : un tandem “solide et loyal”
En réponse aux rumeurs de dissensions internes, le communiqué réaffirme la solidité du lien entre Ousmane Sonko et le président Bassirou Diomaye Faye.
« Ce dernier n’a pas besoin de manœuvriers de la 25e heure », insiste le texte, rappelant que le chef de l’État « pourra toujours compter sur celles et ceux qui ont cru, dès le départ, au Projet, l’ont porté avec loyauté et constance, et ont lutté sans calcul ».
Vers une “refondation nationale”
Le PASTEF conclut son communiqué sur une note d’espoir : le rassemblement du 8 novembre est présenté comme « une étape décisive » dans la marche vers la refondation du pays et la mise en œuvre du projet de transformation systémique.
Le parti y voit la preuve « de la combativité du peuple sénégalais, de sa dignité et de sa détermination à bâtir un avenir juste, souverain et solidaire ».
DAKARACTU
