Amadou Ba promet de réhabiliter la ZAMPA dans de courts délais
Diamniadio, (APS) – Le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Amadou Ba, s’est engagé jeudi à accompagner son collègue de l’Intérieur dans les opérations de désencombrement des voies publiques, en œuvrant à réhabiliter dans des délais “extrêmement réduits”, la Zone d’aménagement des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMP) de Diamniadio.
“Je pense que c’est un excellent projet”, a-t-il dit au sujet de la ZAMPA dont il venait de visiter le site situé dans le département de Rufisque, en compagnie de nombreux acteurs du secteur.
“Nous allons tout faire pour, dans des délais extrêmement réduits, réhabiliter le site et le rendre opérationnel immédiatement, afin d’accompagner le ministre de l’Intérieur dans (les opérations) de désencombrement qui sont encore une fois plus que nécessaires”, a-t-il indiqué.
La visite sur le site de la ZAMPA est une manière de “montrer que le désencombrement en cours à Dakar ne vise pas à ralentir ou même à gêner les artisans, mais que c’est une nécessité eu égard à l’approche des” Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2026, prévus au Sénégal du 31 octobre au 13 novembre.
Les Jeux olympiques de la jeunesse doivent être “une vitrine du Sénégal, de son savoir-faire, de sa discipline et de son image”, a expliqué Amadou Bâ, en présence de plusieurs autorités administratives et territoriales locales du département de Rufisque.
“Nous allons nous efforcer, à la suite d’instructions fermes du président de la République, du Premier ministre et du gouvernement, de rendre ce site opérationnel. La ZAMPA est un excellent projet, mais il a été conçu et inauguré à la hâte en perspective des échéances électorales […]”, a soutenu le ministre.
Il dit avoir visité la Z AMPA pour “s’enquérir de la situation, de ce qui reste à faire”. “Nous pensons qu’avec les professionnels et dans d’autres cadres plus techniques, nous allons voir comment y ajouter d’autres services, définir le statut et le cadre légal de la ZAMPA”, a ajouté Amadou Bâ.
Selon lui, cela devrait permettre aux artisans de formaliser leurs activités et de bénéficier de la formation continue eu égard aux avancées technologique liées à l’automobile.
“Avec l’arrivée massive des voitures électriques, le métier change. Il faut que nos artisans puissent être formés. Il faut que les artisans qui s’y trouvent soient intégrés dans un réseau, qu’on y installe un centre de contrôle technique […]”, a détaillé Amadou Ba.
Cette perspective devrait selon lui permettre de “créer une chaine de valeur” et de faciliter la tâche des pouvoirs publics dans l’optique de la formalisation des artisans, a-t-il indiqué.

