Baisse des prix du loyer : La mesure va entrer en vigueur d’ici à février 2023 (Ministre)
La baisse des prix du loyer prévue initialement à partir du mois courant, va entrer en vigueur d’ici à février prochain, ce qui permet au gouvernement de bien la préparer et de s’assurer qu’elle pourra être effectivement appliquée, a déclaré à l’APS, le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana.
« La procédure continue et nous avions prévu de la faire passer avant la fin de l’année, mais nous nous sommes donné le temps d’améliorer le processus, pour éviter d’avoir une mesure qui ne soit pas applicable », a expliqué M. Fofana aux journalistes de l’APS, dont il était l’invité, mardi.
« i[On a pu satisfaire à toutes les exigences, il y a de nouveaux paramètres qui ont été introduits et on est en train de travailler pour [y arriver] durant le mois de janvier et [passer à] l’application avant début février]i », a-t-il assuré, en parlant de la loi sur la baisse des prix du loyer.
D’aprés l’Aps, Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement en même temps, avait annoncé le vote, par les députés, d’une nouvelle loi portant baisse des prix du loyer avant la fin de 2022 et son entrée en vigueur dès janvier 2023.
Certains propriétaires de maisons à louer ont appliqué la loi de 2014 et ne peuvent pas supporter une nouvelle baisse, a signalé M. Fofana, en expliquant les « paramètres » dont il parle.
« Pour un appartement loué à 100.000 francs Cfa par mois, un bailleur a appliqué la baisse de 29 % en vertu de la loi de 2014. Il se retrouve avec 71.000 francs Cfa. S’il doit encore baisser de 20 % le prix du loyer de ce même appartement, il se retrouvera avec 51.000 francs Cfa », a-t-il expliqué.
Selon son porte-parole, le gouvernement veut arriver à une baisse des prix du loyer, sans porter préjudice aux propriétaires des maisons à louer.
Ces derniers bénéficient déjà d’une baisse de l’impôt sur le foncier bâti, a-t-il dit.
Une loi portant baisse des prix du loyer est entrée en vigueur en 2014, mais rares sont les bailleurs qui continuent à l’appliquer.
Ndèye Fatou Kébé