Kaolack/ indemnisation des employés et ex-employés de “Domitexka” : Serigne Mboup écarte toute responsabilité

Le patron du Centre commercial Bara Mboup (Ccbm) et mire de Kaolack n’a pas tergiversé. Dans un communiqué adresse à notre rédaction hier, dimanche 9 Février, Serigne Mboup a réfuté toute implication dans l’affaire des indemnisations des travailleurs et ex-travailleurs de la société de teinture, impression et blanchiment Africaine (Sotiba) et la Société du domaine industriel et textile de Kaolack (Domitexka).

Mieux, Serigne Mboup écarte toute responsabilité liée aux paiements des arriérés de salaire des employés chiffrés à 700 millions de Frs CFA. Non seulement, cette affaire ne l’engage pas directement, mais elle n’implique guère le Ccbm dont il est directeur général (Dg). Le Président de la Chambre de commerce d’industrie et d’Agriculture de Kaolack (Cciak) a tenu à préciser que le réglement de ce passif est de la responsabilité de l’État et des anciens repreneurs de la société. Et pour cette raison, le Ccbm ne réclame rien de l’État, mais témoigne toutefois sa solidarité vis-à-vis des travailleurs. Ces personnes qui ont sacrifié une partie de leur vie pour développer leur entreprise et contribuer à la prospérité du pays. Les réclamations dont il est question aujourd’hui sont pour la plupart du temps formulées et portées par les agents des anciennes sociétés du secteur du textile confection ayant contribué aux procédures de liquidation intervenues au cours de la période 1990/2010.

Pour Serigne Mboup, « le plan actuel de relance de l’entreprise “Domitexka Saloum” est porté par le Ccbm qui est soutenu par la coopération Allemande à travers une subvention non encore acquise. Celle-ci sera accompagnée par des fonds propres au Ccbm avec son partenaire la Banque Saharo saharienne pour l’investissement et le commerce (Bsic). Puisque, pour le Ccbm, le redressement de cette usine est la seule préoccupation qui vaille, son directeur général Serigne Mboup propose quelques ajustements pour redonner vie à cette entreprise.

Ces propositions tournent autour de l’encadrement et l’appui du secteur textile sénégalais à travers des mesures simples telles que la facilitation à la commande publique (tenues, uniformes etc…), la simplification des mesures douanières pour faciliter l’importation des matières premières et encore de faciliter et surtout ouvrir les relations conventuelles avec le monde en faveur des partenariats gagnant-gagnant.

Aujourd’hui, l’usine de “Domitexka Saloum” n’a reçu aucun appui de l’État, ni dans le cadre de son programme de production que la formation technique programmée pour ses agents. Et malgré un poids d’absorption de 4000 emplois directs, nous dit Serigne Mboup, la société a été toujours laissée à elle-même et ses repreneurs sont dans tous les fronts pour donner corps à cette volonté de relance.

ABDOULAYE FALL 
SUDQUOTIDIEN

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