Réaction de Guy Marius Sagna sur la sortie de Fadilou Keïta : «C’est une erreur, il s’est trompé»

Le député du parti Pastef, Guy Marius Sagna, range la dernière sortie de Fadilou Keïta, un des responsables de leur formation politique, dans le rayon des erreurs. Le parlementaire estime que son camarade de parti s’est tout simplement trompé, après la sortie de leur chef du gouvernement, Ousmane Sonko, apportant des clarifications, suite aux contestations par les militants de Pastef de la nomination de Dr Aoua Bocar Ly-Tall au Cnra.

La dernière sortie de Fadilou Keïta, responsable politique du parti Pastef, relative aux contestations de la nomination de Dr Aoua Bocar Ly-Tall au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra),  est une erreur. C’est l’avis de Mohamed Sagna, plus connu sous le nom de Guy Marius Sagna. «Je pense que c’est une erreur, Fadilou s’est trompé», a déclaré, hier, le député du parti Pastef à l’émission Ndekili de la radio privée Sud Fm.

A son avis, cette  sortie ne se justifiait pas  en ce sens que  le Premier ministre Ousmane Sonko a apporté des clarifications sur la nomination de Madame  Aoua Bocar Ly, titulaire d’un Doctorat en sociologie, au titre des personnalités qualifiées du milieu des Lettres, poste vacant, au niveau du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra).  Comme cette dernière s’attaquait au Premier ministre dans l’affaire Adji Sarr, de nombreux «Patriotes» ont récusé sa nomination à ce poste. Ainsi, ceux qui  se sont battus pour la victoire du parti Pastef se sont braqués pour que cette dame ne figure pas parmi les 9 membres du Collège des délégués du Cnra. Parmi ces voix discordantes,  figure celle de Fadilou Keïta, responsable du parti Pastef et par ailleurs Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Ce dernier, au lendemain de la sortie du chef du gouvernement et leader du parti au pouvoir, Pastef, qui considère sa mère, l’ancienne Vérificatrice générale du Sénégal, Nafy Ngom Keïta, comme sa référence, avait écrit, entre autres critiques, sur sa page Facebook, que le «Projet» ne s’articule pas autour de la personne de Ousmane Sonko ; que de nombreux militants et responsables du parti Pastef ont été envoyés en prison en défendant le «Projet».

Par Justin GOMIS – [email protected]

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