Chute de Bachar al-Assad: le Kremlin ne confirme pas la présence de l’ancien dictateur en Russie
« Il n’y a rien à dire sur l’emplacement d’Assad », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, lundi.
Ce qu’il faut savoir
Le Kremlin refuse de confirmer la présence de Bachar al-Assad en Russie. « Il n’y a rien à dire sur l’emplacement d’Assad », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, à la presse, lundi 9 décembre. Aussi, « le programme officiel de Poutine ne prévoit pas de rencontre » avec le dictateur déchu. Pourtant, les agences de presse russes, citant une source au Kremlin, ont affirmé la veille que l’ancien dictateur et sa famille se trouvaient à Moscou. « La Russie, sur la base de considérations humanitaires, leur a accordé l’asile », a rapporté cette source aux agences Tass et Ria Novosti. Suivez la situation dans notre direct.
Bachar al-Assad « doit être tenu comptable de ses actes ». « La justice internationale doit être appliquée partout et tout le temps » et « Bachar al-Assad doit être tenu comptable de ses actes », a déclaré le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, Jean-Noël Barrot, sur franceinfo. « La Syrie doit être rendue aux Syriens », a ajouté le chef de la diplomatie française, ajoutant que la France souhaitait une « transition ordonnée et pacifique ».
La communauté internationale a réagi. Le président américain Joe Biden a affirmé lors d’une allocution à la Maison Blanche que Bachar al-Assad devrait « rendre des comptes » pour les « centaines de milliers de Syriens innocents » qui ont été « maltraités, torturés, et tués ». « L’Etat de barbarie est tombé. Enfin », a réagi Emmanuel Macron sur le réseau social X.
Les Etats-Unis frappent l’Etat islamique. L’armée américaine a mené dimanche « des dizaines de frappes aériennes » dans le centre de la Syrie visant « plus de 75 cibles » du groupe Etat islamique, a annoncé le Centcom, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient. « Il ne doit y avoir aucun doute : nous ne laisserons pas l’EI se reconstituer et tirer profit de la situation actuelle en Syrie », a déclaré le général Michael Erik Kurilla.