Le ministère des finances rejette les rumeurs sur une levée de fonds infructueuse
Le ministère des Finances et du Budget (MFB) a publié ce jeudi un démenti formel concernant une fausse information circulant dans certains médias et sur les réseaux sociaux, évoquant une supposée levée de fonds infructueuse du Sénégal sur le marché financier régional.
Dans une déclaration officielle, le MFB a dénoncé cette rumeur, qualifiée de tentative malveillante visant à porter atteinte à l’image du pays. Le ministère a rappelé que toutes les émissions de titres publics du Sénégal respectent des règles strictes et transparentes établies par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Le ministère a précisé que les émissions de titres publics s’appuient sur un calendrier annuel prévisionnel établi en février et transmis à l’Agence UMOA-Titres. Ce calendrier, destiné à informer les investisseurs, reste purement indicatif. Les étapes essentielles des émissions de titres publics : Validation officielle : Chaque émission doit être confirmée par le Sénégal à travers un formulaire officiel (TIT 610). Diffusion des documents officiels : L’Agence UMOA-Titres diffuse des avis d’appel d’offres et les documents nécessaires aux investisseurs habilités. Publication des résultats : À l’issue de chaque opération, un compte rendu détaillé est communiqué.
Le ministère a souligné qu’une émission figurait dans le calendrier indicatif pour le 29 novembre 2024. Cependant, grâce à une mobilisation réussie de 92 milliards de FCFA le 15 novembre 2024, dépassant largement les prévisions de 25 milliards de FCFA, l’opération prévue a été annulée.
Cette mobilisation, combinée à d’autres financements externes, a permis de renforcer la trésorerie publique, rendant inutile l’émission initialement envisagée. Le ministère a affirmé que cette décision reflète une gestion optimale et prudente des finances publiques.
Le MFB a exhorté le public à faire preuve de vigilance face aux campagnes de désinformation susceptibles de nuire à la réputation du Sénégal. Le ministère a également annoncé qu’il se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs et complices de ces allégations infondées.
Rts.sn