L’université El hadj Ibrahima Niass face aux multiples problèmes : L’Intersyndicale du CROUS Sine-Saloum, sort ses griffes

Face à la presse, l’Intersyndicale des travailleurs du Centre des œuvres universitaires et sociales du Sine Saloum, a décrié la situation que connaît ce temple du savoir. Les membres de cette organisation syndicale ont interpellé les autorités sur un certain nombre de problèmes, en vue d’en trouver des solutions pour sauver l’Université.

Trois points cruciaux ont été abordés par l’Intersyndicale des travailleurs de l’Université du Sine Saloum Elh Ibrahima Niass (Crous Sine Saloum). En effet, le porte-parole du jour, Moustapha Bâ indique que ces points sont : la nécessité d’augmenter considérablement la subvention allouée par l’État, afin de permettre au CROUS-SS de répondre efficacement aux besoins croissants de la communauté universitaire. Ceci, dans un contexte marqué par l’augmentation des effectifs des étudiants.

Il s’y ajoute, selon lui, la finalisation et la livraison des chantiers des campus sociaux, qui demeurent une attente légitime de toute la communauté universitaire. Des infrastructures, à son avis, une fois achevées, seront déterminantes pour améliorer les conditions d’hébergement, de restauration et de vie estudiantine. Cela permettra, dit-il, de rationaliser les dépenses et d’optimiser les ressources disponibles (Location, Charge de fonctionnement).

Au cours de cette rencontre avec la presse, le syndicaliste a expliqué également qu’il est urgent d’éponger la dette globale du CROUS Sine-Saloum. Puisque selon lui, la structure est actuellement confrontée à une dette globale importante. Et que ce poids financier entrave sérieusement la mise en œuvre de ses missions et affecte la qualité des services offerts aux étudiants. Poursuivant, les syndicalistes du Crous SS ont évoqué la question de la « configuration unique : des spécificités à prendre en compte ».

Explicitement, ils soutiennent que le CROUS de l’Université Elhadji Ibrahima Niass ne peut être traité de la même manière que celui de Diamniadio ou d’autres universités du pays. En effet, concernant les effectifs, le nombre d’étudiants et de personnels est nettement plus élevé, générant des besoins proportionnels en ressources.

D’autres paramètres entrent également en jeu. Il s’agit de l’existence de 35 sites répartis en résidences universitaires, des blocs administratifs, des services médicaux, etc., Il faut ajouter les distances entre les campus et entre les sites. Des distances qui engendrent des coûts élevés en termes de transport pour les agents, les étudiants et les équipements logistiques.

Sans compter le carburant, le matériel logistique. Ce qui fait que le transport des étudiants représente une charge importante. Autant de réalités qui font dire aux syndicalistes, que l’Université du Sine Saloum mérite un nouveau regard et une nouvelle approche dans sa gestion, afin d’éviter des conséquences dommageables, dans un futur proche.

SOURCE « Le Témoin »

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