Projet GTE / Le FONSIS suite à l’interpellation de Birahime Seck : « Il n’y a ni marché de gré à gré, ni une entente directe »
Le coordonnateur du Forum Civil s’est interrogé sur les procédures de passation du marché Grand Transfert d’Eau (GTE) dont le lancement a été déjà fait la semaine dernière. Birahime Seck a interpellé le ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, qui a indiqué que ce marché a été exécuté sous la supervision du « Fonsis ».
Ce dernier sort un communiqué dans lequel il précise les contours de ce marché qui sera exécuté par l’entreprise chinoise SINOHYDRO. « Le partenariat entre le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) et l’entreprise chinoise SINOHYDRO, pour les études du projet de Grand Transfert d’Eau (GTE), repose sur un protocole d’accord entre deux entités de droit privé, FONSIS S.A et SINOHYDRO, et non sur un marché public passé de gré à gré ou via une entente directe. Dans un gré à gré ou une entente directe, l’État sélectionne un prestataire financé par des fonds publics. Ici, au contraire, SINOHYDRO prend en charge tous les coûts des études, sans contribution financière de l’État. C’est un projet qui n’implique aucun fonds public et ne s’apparente ni à un marché de gré à gré ni à une entente directe », lit-on sur le communiqué.
La sélection de SINOHYDRO s’est faite après une compétition entre cinq (5) entreprises internationales, reconnues pour leur expertise en matière d’infrastructures Hydrauliques. Les sept (7) critères d’éligibilité retenus incluaient la prise en charge complète des études (techniques, financières, environnementales), la capacité technique et financière, la réalisation de projets similaires en Afrique, la transmission préalable de l’estimation du coût des études, la capacité à proposer un financement pour les phases ultérieures, la disponibilité d’une équipe basée à Dakar et l’engagement d’assistance technique pour les phases ultérieures.