Avancées technologiques: Les vendeuses de légumes à l’heure «net»
Les femmes sont à l’heure des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Parmi elles, on peut citer Ndella Mbaye qui a mis sur pied une application pour aider les vendeuses de légumes à se faire approvisionner leurs produits sans bouger. La structure qu’elle dirige a pris part à la rencontre tendant à favoriser un écosystème pour accompagner les entrepreneuses.Par Amadou MBODJI –
Le temps est quasiment révolu pour les vendeuses de légumes et de poissons de se lever très tôt pour aller s’approvisionner et revenir écouler leurs produits. Grâce au développement des Technologies de l’information et de la communication (Tic), celles qui s’activent dans le domaine commercial se font livrer leurs produits sans se déplacer.
C’est ce système que Ndella Mbaye a réussi à mettre en place à travers KeurAct.com. «Les vendeuses de légumes rencontrent beaucoup de difficultés. La première difficulté est qu’elles se lèvent très tôt le matin, à 5 Heures, 6 heures du matin, pour aller au marché. Mais elles n’ont pas l’espoir d’y trouver des légumes frais. Les prix varient, parfois ça augmente ou ça diminue. Nous sommes là pour leur faciliter les choses en travaillant avec les agriculteurs qui sont au Sénégal. Nous leur livrons les légumes que nous récupérons au préalable. Ça leur évite de se lever très tôt pour aller se procurer ces légumes. Ce qui leur permettra de se consacrer sur leurs tâches ménagères, entre autres. Notre rôle est de leur faire écouler les légumes», déclare Moussa Diop, représentant de microAct dont la plateforme est basée à Diourbel. Une manière pour les femmes de se lancer dans l’entrepreneuriat en s’inspirant de l’initiative de cette dame dont la structure a atteint un chiffre d’affaires de 10 millions de nos francs après fait un investissement de 900 mille. Parler d’investissement pour accompagner l’entreprenariat féminin revient à créer un écosystème pour le favoriser, poussant la Société financière internationale (Sfi) à s’y atteler. «Nous visons à toucher 500 femmes dans les 3 à 5 prochaines années, même si 100 seulement ont déjà été sélectionnées, réunir une vingtaine de fonds d’investissement et une dizaine d’accélérateurs et d’incubateurs dans les pays émergents comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire», a fait savoir M. Bakala, responsable régional du programme She Wins Africa, qui s’exprimait en fin de semaine lors d’une rencontre avec la presse. «Il faut dire que l’objectif du programme n’est pas d’investir directement dans le business de ces femmes, mais de pouvoir créer des opportunités pour elles», ajoute le responsable.
Faty Diarra, directrice de Paycard, est une entrepreneuse dont la société est basée en Guinée Conakry. Evoluant dans la monétique, la responsable de cette société pense davantage à une éducation monétaire pour amener les populations en Afrique à être en phase avec la nouvelle réalité technologique en matière de transaction financière.