Amélioration des dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : Les Etats invités à maintenir la cadence

Le second cycle des évaluations mutuelles du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) tire à sa fin en novembre 2024. Dans ce contexte, Madické Niang, assistant de recherche principal au sein de l’organisation intergouvernemental invite tous les Etats membres à continuer de prendre des mesures pratiques pour apporter des corrections nécessaires aux insuffisances stratégiques qui ont été identifiées dans leurs rapports d’évaluation mutuelle de leurs dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cela dit-il, afin d’entrevoir le démarrage du troisième cycle dans de bonnes perspectives. «Il est aussi crucial que les professionnels de la conformité exploitent ces rapports d’évaluation mutuelle du Giaba qui sont publié et s’en approprier les conclusions et les recommandations qui y figurent en vue d’asseoir une meilleure conformité aux normes et aux standards internationaux de Lbc/Ft», a suggéré hier, M. Niang, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 8e édition du Forum international sur la conformité.

Il demande par ailleurs, aux autorités compétentes des Etats membres du Giaba d’instituer des cadres juridiques opérationnels de manière que les informations complètes sur les bénéficiaires effectifs soient recueillies enregistrées dans un ou des registres qui soient accessibles aux usagers et à temps opportun.
Pour rappel, la Banque africaine d’import-export (Afrexi­m­bank), en partenariat avec le Giaba, a organisé ce Forum de haut niveau sur la Conformité à Dakar, au Sénégal, en vue d’améliorer le commerce global en Afrique et de s’aligner sur les normes internationales de réglementation et de conformité.

Le Forum se penchera ainsi, pendant ces trois jours, sur les exigences du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (Gafi) en matière d’identification des bénéficiaires ultimes (Ubo) et sur leurs implications considérables concernant la facilitation des échanges. Le Gafi, une organisation intergouvernementale, établit des normes internationales pour prévenir le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et d’autres menaces à l’intégrité du système financier mondial. L’un de ses mandats essentiels est d’identifier et de vérifier les Ubo, afin d’assurer la transparence et la responsabilité dans les transactions financières.
Par Dialigué FAYE – [email protected]

SOURCE : LE QUOTIDIEN

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