Israël n’a pas dit “son dernier mot”, prévient Netanyahu
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu dimanche qu’Israël n’avait pas dit “son dernier mot” avec ses frappes à l’aube sur le sud du Liban pour déjouer une attaque d’ampleur du mouvement chiite Hezbollah.
“Il y a trois semaines, nous avons éliminé son commandant en chef (du Hezbollah) et aujourd’hui nous avons déjoué son plan d’attaque”, a martelé M. Netanyahu au début du Conseil des ministres, selon son bureau, après l’attaque que le Hezbollah a mené en riposte à l’assassinat d’un de ses hauts chefs militaires, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 30 juillet.
“Préserver la stabilité” du LibanLe président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a souligné “la nécessité de préserver la stabilité du Liban”, selon un communiqué de son bureau. M. Sissi qui s’exprimait lors d’une rencontre avec le général Charles Brown, chef d’état-major des forces armées américaines, “a mis en garde contre les dangers de l’ouverture d’un nouveau front au Liban”.Efforts pour un cessez-le-feu à Gaza
Le président égyptien a appelé par ailleurs la communauté internationale à appuyer les “efforts conjoints” des pays médiateurs – Égypte, États-Unis et Qatar – en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza assorti d’une libération d’otages pour ouvrir “la voie au calme et à la stabilité dans la région”, selon le communiqué.
La visite du chef d’état-major des forces armées américaines en Égypte coïncide avec une nouvelle session de discussions en vue d’une trêve à Gaza qui se tient depuis jeudi au Caire, en présence des chefs du renseignement israélien, du directeur de la CIA, William Burns, ainsi que des chefs du renseignement égyptien et qatari. Le porte-parole de M. Netanyahu a déclaré à l’AFP que la décision d’envoyer ou non une délégation au Caire pour poursuivre les négociations serait prise plus tard dans la journée.
SOURCE RFI