Zelensky dénonce à l’ONU un «crime contre l’humanité» après des frappes sur des infrastructures

Volodymyr Zelensky a dénoncé ce 23 novembre, devant le Conseil de sécurité, l’attaque russe contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, un « crime contre l’humanité » selon lui. Convoqués à la hâte, les membres du Conseil ont en grande majorité condamné les bombardements, dénoncé l’impact sur les civils, mais ont été bien impuissants et se sont gardés de répondre aux demandes répétées du président ukrainien de transformer les règles aux Nations unies pour neutraliser les vetos russes.

Une convocation du Conseil de dernière minute par les États-Unis pour continuer à réagir immédiatement aux frappes de Moscou : 70 missiles russes se sont abattus sur l’Ukraine mercredi, en une seule journée, selon Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a dénoncé « la formule de terreur russe » et a demandé à la communauté internationale de réagir de manière déterminée, rapporte notre correspondante à New York, Carrie Nooten.

« Avec des températures en dessous de zéro, plusieurs millions de gens sans fourniture d’énergie, sans chauffage et sans eau, il s’agit évidemment d’un crime contre l’humanité. Nous devons sortir le monde de ce cul de sac, c’est possible. Nous ne pouvons rester les otages d’un (État) terroriste international. »

Se concentrer sur la paix

« Le meurtre de civils, la destruction d’infrastructures civiles sont des actions terroristes. L’Ukraine continue d’exiger une réponse déterminée de la communauté internationale à ces crimes », avait écrit plus tôt sur Twitter le chef de l’État ukrainien en réclamant une réunion d’urgence des 15 membres du Conseil de sécurité.

De nombreux diplomates ont reconnu que ces frappes dirigées contre des infrastructures civiles violaient directement le droit international ; ils ont appelé les deux parties à se concentrer sur la paix. Volodymyr Zelensky venait de citer son Plan pour la paix en dix points. Le mot paix n’a pas été prononcé une seule fois par l’ambassadeur russe.

Les frappes russes sur les infrastructures ukrainiennes ont entraîné des coupures massives d’électricité et d’eau, notamment dans la capitale Kiev, faisant au moins six morts, provoquant la déconnexion de trois centrales nucléaires et affectant jusqu’à la Moldavie voisine.

Volodymyr Zelensky a dénoncé ce 23 novembre, devant le Conseil de sécurité, l’attaque russe contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, un « crime contre l’humanité » selon lui. Convoqués à la hâte, les membres du Conseil ont en grande majorité condamné les bombardements, dénoncé l’impact sur les civils, mais ont été bien impuissants et se sont gardés de répondre aux demandes répétées du président ukrainien de transformer les règles aux Nations unies pour neutraliser les vetos russes.

Une convocation du Conseil de dernière minute par les États-Unis pour continuer à réagir immédiatement aux frappes de Moscou : 70 missiles russes se sont abattus sur l’Ukraine mercredi, en une seule journée, selon Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien a dénoncé « la formule de terreur russe » et a demandé à la communauté internationale de réagir de manière déterminée, rapporte notre correspondante à New York, Carrie Nooten.

« Avec des températures en dessous de zéro, plusieurs millions de gens sans fourniture d’énergie, sans chauffage et sans eau, il s’agit évidemment d’un crime contre l’humanité. Nous devons sortir le monde de ce cul de sac, c’est possible. Nous ne pouvons rester les otages d’un (État) terroriste international. »

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