Kédougou : les sociétés minières invitées à se conformer ‘’sans délai’’ au plan de gestion environnementale et sociale
Dakar, (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, exhorte les sociétés minières basées dans la région de Kédougou (sud-est), à se conformer ”le plus rapidement possible, et sans délai”, au plan de gestion environnementale et sociale en vigueur dans cette zone sous peine d’un retrait de leur certification de conformité environnementale.
‘’La certification de conformité environnementale peut être retirée purement et simplement si vous ne vous mettez pas en norme’’, a-t-il averti dans un communiqué transmis à l’APS.Selon lui,
‘’la mise en œuvre insuffisante du plan de gestion environnementale et sociale est à l’origine de la dégradation notoire de la Falémé (affluent le plus important du fleuve Sénégal) et de la pollution de ses environs causée par la cyanure et le mercure, des produits chimiques utilisés dans l’activité d’orpaillage’’.‘’
Ces produits ont également compromis les activités de pêche et d’agriculture, repoussant les populations vers d’autres contrées’’, a-t-il ajouté, soutenant que ‘’les mesures de correction peuvent aller jusqu’au retrait des certificats de conformité environnementale en cas de persistance des irrégularités’’.
Il a précisé que ces mesures, ‘’ au-delà de la sauvegarde de la Falémé, entrent dans la prise en charge de la question de la pollution issue de l’exploitation minière illégale dans la zone de Kédougou’’.
Daouda Ngom a effectué les 26 et 27 mai derniers une visite dans la région de Kédougou, en compagnie de ses collègues des Mines et du Pétrole, Biram Soulèye Diop, des Forces armées, général Birame Diop, de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, et de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Cette visite de travail a permis de constater la mauvaise gestion des déchets issus de l’exploitation de l’or et la pollution des sols et du bassin versant de la Falémé, causées par des sociétés minières à Kédougou, selon la même source.