Pointe-Sarrene-rencontre autour du secteur minier : la gouvernance des fonds miniers et la réhabilitation des sites exploités au menu des échanges
Un atelier axé autour de la sensibilisation des autorités territoriales sur les enjeux et les défis liés à la gouvernance des fonds miniers, du contenu local, de la réhabilitation des sites miniers et du suivi du plan de gestion environnemental et social se tient depuis hier, à Pointe-Sarrene (commune de Malicounda) sous l’initiative du Forum Civil en relation avec Usaid Traces.
La rencontre faisant un focus sur le fonds minier et les sites à réhabiliter après exploitation à été ouverte par Cheikh Niane, le secrétaire général du ministère du Pétrole, de l’énergie et des mines représentant le ministre Birame Souleye Diop.
Birahim Seck du Forum Civil a campé la problématique des retombées et revenus du secteur minier devant revenir aux populations, les propriétaires des ressources naturelles.
Cheikh Niane,le secrétaire général du ministère du Pétrole, de l’énergie et des mines a loué les pas accomplis dans la mise en œuvre du Programme pour la « Transparence et la Redevabilite dans le secteur extractif au Sénégal » (Usaid Traces ).
Son objectif est décliné en termes d’accroissement de la transparence et des mécanismes de responsabilisation dans les secteurs minier, pétrolier et gazier dans le cadre de l’amélioration de la gestion et de la répartition des revenus au bénéfice de tous les citoyens sénégalais.
Selon ses propos, le secteur extractif offre des opportunités de développement socio-économique en fonction de sa forte capacité à générer des revenus pour les populations locales et à promouvoir des emplois directs et indirects.
Se référant aux thématiques à traiter, le représentant du ministère du Pétrole, de l’énergie et des mines place la rencontre de Pointe-Sarrene au centre de questions essentielles comme la gouvernance du Fonds d’appui et de péréquation et le fonds d’appui au développement local, du contenu local, de la réhabilitation des sites miniers et du suivi des plan de gestion environnemental et social.
A l’en croire, ces questions constituent des enjeux et défis à relever dans le but de faire du secteur minier un véritable levier de croissance et de développement durable.
Il a insisté sur la politique minière et principalement le code minier par la loi n’ 2016-32 du 08 novembre 2026. La disposition met en place deux mécanismes, le fonds d’appui au développement local, 0,5 pour cent du chiffre d’affaires des détenteurs des titres miniers de recherche et d’exploitation, et le fonds d’appui et de péréquation aux Collectivités territoriales alimenté par 30 pour cent des recettes minières.
Par rapport à la réhabilitation des sites miniers et des carrières, le secrétaire général du ministère du Pétrole a considéré cette option comme un défi et une nécessité pour garantir une exploitation durable des ressources.
Sur la dimension du contenu local, il le présente comme les retombées économiques et sociales de l’industrie minière au niveau local englobant l’approvisionnement local, la promotion des entreprises nationales, la formation et l’emploi local. Il a fait référence au modèle de la.
Cedeao sur l’exploitation minière et le développement des ressources minérales et le code minier de l’Uemoa. Une disposition de la Cedeao suggère l’élaboration dans chaque État membre d’une politique de développement du contenu local et de mettre en place une génération nationale du contenu local.
L’honorable député, Mamadou Oury Diallo, représentant de l’Uael a insisté sur la mobilisation des ressources devant revenir aux Collectivités territoriales des zones minières.
Il a sollicité une meilleure volonté de l’Etat pour la diligence et la distribution de ces fonds devant participer au financement du développement local.
La préoccupation entre en droite ligne avec celle d’Abass Fall, parlementaire et président de la commission ayant en charge les mines à l’Assemblée Nationale.Samba Niébé BA