Un tunnel ferroviaire entre l’aéroport et plusieurs lignes de la SNCB? Brussels Airport ne souhaite pas financer le Diabolo

Brussels Airport ne souhaite pas devoir financer le Diabolo, le tunnel ferroviaire qui relie l’aéroport à plusieurs lignes de la SNCB, à hauteur de 10 millions d’euros par an, prévient samedi l’aéroport de Zaventem.

Un recours en ce sens a été introduit auprès du Conseil du contentieux des permis.

Le récent permis d’environnement que la Flandre a accordé à Brussels Airport prévoit le paiement par Brussels Airport Company, l’exploitant de l’aéroport, d’un montant de 10 millions d’euros par an au gestionnaire du réseau Infrabel, “aussi longtemps qu’un supplément Diabolo sera appliqué”.

Une redevance justifiée par le fait que cet argent permettrait de réduire le montant du supplément actuellement payé à la SNCB par les voyageurs qui se rendent en train à l’aéroport et d’inciter dès lors les passagers à privilégier le train pour ce faire Brussels Airport se dit “certainement en faveur du transfert modal” et demande à cet effet davantage de liaisons ferroviaires, dont des trains à grande vitesse avec d’autres villes européennes.

Mais l’exploitant estime que ce n’est pas à lui de financer cette infrastructure ferroviaire avec un montant “substantiel” à débourser chaque année. Il plaide d’ailleurs pour l’abolition de la taxe Diabolo.

“Pas à l’aéroport de financer cette infrastructure”

“Le financement de l’infrastructure Diabolo est assuré par un partenariat public-privé au niveau fédéral et ce n’est donc pas à l’aéroport de financer cette infrastructure ferroviaire. Cela ne fait pas non plus partie de l’essence du permis de l’aéroport”, souligne ainsi Brussels Airport.

En revanche, l’aéroport n’introduira pas de recours auprès du Conseil du contentieux des permis contre les restrictions d’exploitation mises en place dans le récent permis d’environnement.

Il faut d’abord avoir les conclusions de la procédure d’approche équilibré, telle que prévue par la législation européenne, avant de pouvoir mettre en place d’éventuelles restrictions d’exploitations supplémentaires, explique-t-il.

“Il est important que cela se fasse en amont de manière complète et correcte. Pour Brussels Airport, il s’agit là de la principale objection à ce permis, à savoir les restrictions d’exploitation très étendues en termes de bruit et de mouvements de vol”, conclut l’exploitant.

SOURCE RFI

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