Le plan de Trump pour arrêter la guerre en Ukraine “en 24h”

Candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre prochain, Donald Trump prétend depuis plus d’un an qu’il pourrait mettre fin à la guerre en Ukraine en “24 heures” s’il revenait au pouvoir. En quoi consiste son plan expéditif ? Explications.

Source: Washington Post, TF1

En janvier 2023, déjà, Donald Trump l’affirmait haut et fort: s’il est réélu, il mettra fin à la guerre en Ukraine “en 24 heures de négociations”, un conflit qui n’aurait d’ailleurs jamais éclaté s’il avait été au pouvoir en février 2022, prétend-il. Des déclarations qui ont laissé le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour le moins perplexe. Ce dernier a plusieurs fois invité l’ancien président des États-Unis à venir constater la situation par lui-même, sur le front, sans succès.

S’il est toujours resté évasif sur les modalités de son plan secret, le Washington Post en détaille les principaux piliers, sur la base des informations que le quotidien a pu recueillir lors de discussions avec ses conseillers et des sources anonymes bien renseignées. La proposition de Trump s’avère radicale et relativement “simple”: convaincre Kiev à céder la Crimée à la Russie et abandonner la région frontalière du Donbass en échange d’un cessez-le-feu. En privé, l’ancien président se serait dit convaincu que Moscou et Kiev “souhaitaient une issue” pour sortir du conflit “sans perdre la face” et que les habitants de certaines régions d’Ukraine (russophones, essentiellement) marqueraient leur accord pour intégrer la Russie.

Plusieurs obstacles se posent toutefois: non seulement Volodymyr Zelensky a toujours rejeté un éventuel armistice sans retrait russe de la péninsule de Crimée et, d’autre part, les ambitions de Vladimir Poutine semblent aller bien au-delà du Donbass. En septembre 2022, la Russie a en effet annexé quatre régions ukrainiennes: deux du Donbass, Donetsk et Louhansk, mais aussi Zaporijjia et Kherson, le long de la mer d’Azov.

L’équipe de campagne de Donald Trump n’a pas répondu aux sollicitations du Washington Post, si ce n’est pour démentir formellement les “spéculations” de la presse sur le plan présumé du républicain, en provenance, selon elle, de “sources anonymes mal informées”.

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