Élections de mi-mandat aux États-Unis: des duels clés peuvent faire basculer la majorité démocrate

Aux États-Unis, c’est J-1 avant les élections de mi-mandat. Ces élections, moins suivies que l’élection présidentielle, sont très importantes et avec des enjeux multiples. Ce vote déterminera également la façon dont Joe Biden pourra gouverner les deux prochaines années.

Une très grande partie du Parlement va être renouvelé pour ce scrutin. L’ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants, la chambre basse du Congrès qui siège au Capitole, et 35 des 100 sièges du Sénat, sont remis en jeu.

La majorité des deux assemblées est entre les mains du parti démocrate, le parti du président Joe Biden, mais de justesse. Pour la chambre haute, plusieurs duels s’annoncent décisifs. Au Sénat, cette majorité ne tient qu’à un siège. Le scrutin va donc permettre de dessiner le paysage politique pour les deux prochaines années jusqu’à la prochaine élection présidentielle de 2024, rappelle notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin.

Les États clés des « midterms »

Tous les yeux se tournent vers plusieurs États clés, où démocrates et républicains sont au coude-à-coude. Parmi eux figurent notamment l’Arizona, la Géorgie, le Michigan, la Pennsylvanie ou encore le Wisconsin, cinq États que le président Joe Biden a fait basculer, parfois sur le fil, en 2020. Avec le Nevada, ils seront mardi au centre de l’univers politique américain.

Des millions de dollars sont dépensés depuis plusieurs mois dans ces États où des duels très serrés sont attendus pour le poste de sénateur dans le Wisconsin, en Pennsylvanie et en Géorgie. Dans ce dernier, l’attention se porte aussi sur le siège de gouverneur car c’est un match retour entre le sortant, le républicain Brian Kemp, et la démocrate afro-américaine Stacey Abrams, qui avait perdu de peu, il y a quatre ans.

Dans le Michigan, la gouverneure démocrate s’accroche à son siège face à un candidat conservateur soutenu par Donald Trump.

L’avenir de la démocratie américaine

De nombreux candidats républicains revendiquent, comme l’ancien président, que le scrutin de 2020 a été volé. Et certains se présentent mardi à des postes qui supervisent et fixent les règles des élections, comme celui de secrétaire d’État. C’est le cas par exemple au Nevada et en Arizona, où les candidats républicains avancent qu’ils pourraient ne pas valider les victoires démocrates. Une preuve que c’est aussi la présidentielle de 2024, voire l’avenir de la démocratie américaine, qui se joue dans ces États pivots mardi.

SOURCE RFI

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