Au Canada, l’agrandissement d’un oléoduc divise les peuples autochtones .

Le doublement des capacités de l’oléoduc Trans Mountain, dans l’Ouest canadien, suscite depuis longtemps la polémique. Trop coûteux environnementalement et financièrement, il divise la population du Canada comme les peuples autochtones, qui y voient soit une opportunité économique, soit un désastre pour leur culture et leur territoire.

De notre correspondant à Calgary,Avant d’arriver sur la rive du lac Jacko, à l’ouest de la chaîne des Rocheuses canadiennes, il faut montrer patte blanche à une première barrière où un ouvrier arrête le véhicule, puis poursuivre une piste jusqu’à une deuxième barrière. Cette fois-ci, pas d’arrêt, mais une ouvrière qui s’empresse de filmer la plaque d’immatriculation. Le chantier est habitué aux manifestations d’activistes environnementaux. Parmi eux, April Thomas, qui a quitté sa communauté Secwépemc, à une centaine de kilomètres d’ici, pour faire la visite.Le long de la route qui mène au lac, une immense tranchée est creusée à même la colline, et une dizaine d’engins de chantier s’affairent à enterrer des immenses tuyaux qui transporteront le pétrole des sables bitumineux d’Alberta vers Vancouver. L’agrandissement du Trans Mountain, dont le projet appartient au gouvernement fédéral du Canada, permettra de faire passer le flux de pétrole de 300 000 à 890 000 barils par jour.

SOURCE RFI

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