A Dubai, en marge de la COP, un premier dialogue ministériel sur les systèmes alimentaires résilients à l’eau

De l’envoyé spécial de l’APS à Dubaï, Abdoulaye Badji

Dubaï, 11 déc (APS) – Un dialogue ministériel sur les systèmes alimentaires résilients à l’eau s’est tenu dimanche à Dubaï, une première initiée par les Emirats arabes unis et le Brésil, dans le cadre de la 28e Conférence des parties (COP 28) de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Cette rencontre a enregistré dimanche la participation des ministres de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Eau de plusieurs pays participant à ce sommet, ainsi que de représentants du secteur privé et d’organisations internationales.

Elle s’est tenue sous la présidence de Sultan Ahmed Al-Jaber, président de la Cop 28, dans le but de présenter des solutions innovantes en matière de politique et de financement, pour lancer un plan d’action de deux ans sponsorisé par l’Alliance des systèmes d’alimentaires résilients au climat de la convention des Nations unies sur les changements climatiques.

La rencontre vise aussi à aider les pays à mieux intégrer la gestion de l’eau et des systèmes alimentaires pour l’adaptation et l’atténuation dans les plans climatiques nationaux.

Le ministre Sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a réaffirmé, au cours de cette rencontre, la disponibilité du Sénégal à contribuer « de manière effective à cette initiative ».

« Le Sénégal, en tant que partenaire de cet événement, réaffirme sa disponibilité à contribuer de manière effective à cette initiative et à assurer une synergie d’actions entre les différentes parties prenantes de cette plateforme », a-t-il déclaré lors de cette réunion internationale.

Il a remercié et félicité les Emirats arabes unis et le Brésil pour « cette belle initiative » consistant à « lier l’eau avec son plus grand consommateur, à savoir le système de production agricole dans un contexte de changement climatique ».

« Cette initiative, a-t-il soutenu, est plus que pertinente et vient à son heure, si on connait l’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau, les systèmes alimentaires et le manque de coordination des politiques et des interventions entre ces deux secteurs ».

« Aujourd’hui, plus que jamais, la communauté internationale a compris l’importance de disposer de l’eau en quantité et en qualité pour assurer une sécurité alimentaire pour des milliards de personnes. Cependant, les actions transformatrices ne sont pas toujours à la hauteur des enjeux et des défis. A cet égard, opposer la production agricole et la sécurité de l’eau mènerait à une impasse », a-t-il souligné.

Aussi appelle-t-il à concilier, collectivement, l’impératif de préservation de la ressource en eau avec la nécessité d’entretenir les systèmes de production agricole durables à travers le renforcement de leur résilience.

La 28e Conférence des Nations unies sur le climat, démarrée le 30 novembre à Dubaï, prend fin ce mardi.

AB/BK/MTN

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