Systèmes d’irrigation horticole: Des experts sénégalais s’inspirent de l’expérience des pays du Golfe

L’exposition internationale horticole de Doha, c’est aussi des moments d’échanges et de partages d’expériences entre des experts sénégalais et ceux d’autres pays du Golfe comme le Qatar et l’Arabie saoudite sur notamment les systèmes d’irrigation horticole.

« J’avoue qu’il y a une grande différence entre les méthodes utilisées, mais quand même au Sénégal, nous notons une avancée significative notamment sur le système d’irrigation goutte-à-goutte. Pour la plupart de ces pays, c’est la technologie Hitch avec beaucoup de moyens, même si chez nous, on fait de l’irrigation avec des systèmes drone, aspersion, lasers, entre autres. Ce sont de nouveaux systèmes que nous allons essayer d’adopter », a déclaré, au terme d’une visite, Abdou Yaba Diop, expert des technologies avancées des systèmes d’irrigation et de fertilisation.

L’agronome insiste sur la nécessité de s’adapter à l’environnement et à la nature de façon générale. « Pour ces pays, ils parviennent à avoir de bons rendements sur de petites surfaces grâce à leur technologie très avancée », a ajouté le directeur de « Koki Énergie », qui plaide pour l’amélioration du système sénégalais.

Pour sa part, Marième Diène, responsable comptable et financière à la Sepam.Sa, entreprise évoluant dans la production et l’exportation de fruits et légumes, soutient qu’ils sont venus chercher à être présents sur le marché qatari après avoir percé celui du vieux continent. « En Europe, ils sont très exigeants en matière de qualité, ils demandent énormément de certificats pour pouvoir commercer avec eux. Nous sommes en train de voir les opportunités que nous offre le marché qatarien », a-t-elle souligné. Mme Diène rappelle que leur entreprise emploie en moyenne 2000 personnes en période de production et puisque nous sommes implantés en zone rurale, en vue d‘absorber une bonne partie de la main d’œuvre.

« Nous avons des certificats qui nous permettent de commercer partout dans le monde. Et je trouve que le marché qatari est accessible, parce que c’est un pays qui importe beaucoup de fruits », a-t-elle ajouté.

LESOLEIL

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