Qatar, la Formule 1 à tout prix
Après un Mondial de football éclatant, le Qatar table plus que jamais sur le sport pour accéder à une visibilité optimale sur l’échiquier international. Continuant sur sa lancée, il se propose d’organiser les Jeux olympiques. D’ici là, il accueille un Grand Prix de la Formule 1.Verra-t-on un jour les cyclistes du Tour de France ahaner à travers désert, oasis et dunes de la Péninsule arabique ? La question n’a rien d’incongru. N’a-t-on pas déjà vu, en effet, la course du Paris-Dakar se déployer en Arabie saoudite non sans avoir opéré un grand écart par l’Amérique du Sud ?Qui plus est, le succès éclatant du Mondial au Qatar a-t-il donné des ailes à des dirigeants aux yeux desquels rien n’est trop cher. Désormais, après avoir habilement jeté leur dévolu sur l’art, le cinéma et la mode rien de ce qui est le sport ne saurait leur rester étranger.
Ainsi, l’Arabie saoudite se propose-t-elle d’accueillir les Jeux asiatiques… d’hiver de 2029, à Neom, une cité futuriste encore en chantier.
Le Qatar s’offre la F1
Dans cette course à la visibilité à travers la célébration du sport, le Qatar a pris une confortable avance, galvanisé qu’il est par le sans faute du Mondial. Du coup, postule-t-il déjà pour accueillir rien moins que les Jeux olympiques. En attendant, il vient d’organiser, début octobre 2023, le Grand Prix du Qatar de Formule1.Je ne crois pas que le fait de couper les liens avec ces pays et de dire qu’on ne veut pas s’y rendre améliorera la situation. Ce serait même le contraire