Exploitation d’or et misère à Kédougou: La société Endeavour Mining au sommet de l’industrie, insensible aux maux des autochtones

La région de Kédougou souffre d’une pauvreté extrême. La dégradation des conditions de vie et de subsistance des populations, est perceptible. Alors que cette localité dispose de ressources minières et de grands gisements aurifères, dont les autochtones profitent moins. Pourtant, la société Endeavour Mining au sommet de l’industrie, bien présente dans cette zone, cible une production annuelle de plus de 400 000 onces d’or par an, pour un coût tout inclus (AISC), de premier plan. Mais, cette société au coeur de l’exploitation de l’or de Kédougou, ne semble pas s’inscrire dans une dynamique d’alléger la souffrance des populations autochtones.

Kédougou est connue pour ses ressources aurifères et l’exploitation de l’or devait jouer un rôle important dans l’économie de la région. Malgré la présence de l’or, exploitée par de grandes firmes industrielles, dont la société Endeavour Mining, la pauvreté reste un défi majeur pour de nombreuses communautés de Kédougou. Plusieurs facteurs contribuent à la persistance de la pauvreté dans les zones aurifères de Kédougou. Dans cette localité, le manque d’eau et d’électricité inquiète les communautés autochtones.Alors qu’après sa fusion avec Teranga Gold, le Président directeur général, de la société Endeavour Mining, Sébastien de Montessus, avait, lors de son séjour au Sénégal, visité les installations de la mine de Sabodala. Il avait également rencontré les communautés vivant autour de la mine, notamment les chefs de différents villages. Mais depuis lors, rien n’a changé. Les rares personnes engagées dans l’exploitation de l’or, travaillent régulièrement dans de pénibles conditions. D’autres, devant profiter de cet or, sont laissés pour compte. Alors, regrette-t-on, l’exploitation de l’or dans la région de Kédougou est, peut-être une entreprise dangereuse et souvent informelle. Les populations, dont la majorité est constituée de mineurs, travaillent souvent dans une précarité totale. Cela limite leurs revenus et expose les travailleurs à des risques sanitaires et sécuritaire.

LERAL

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