L’Alliance des États du Sahel, un tournant dans la sous-région ?

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont désormais réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Les trois régimes issus de putschs militaires entendent fonder une architecture de défense commune en cas d’agression de l’une des parties prenantes. Certains contours demeurent flous mais sa naissance constitue un changement géopolitique dans la sous-région.

« Par la présente charte, dénommée charte du Liptako-Gourma, les parties contractantes instituent entre elles, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) […] Toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties. » Par ces mots, prononcés samedi 16 septembre à Bamako, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a entériné un projet en gestation depuis plusieurs semaines. Les régimes militaires maliens, burkinabé et nigériens ont finalement créé l’Alliance des États du Sahel (AES). 

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