Macron rencontre les chefs de partis, mais pour quels objectifs?

Emmanuel Macron rencontre, ce mercredi 30 août dans l’après-midi, en terrain neutre et symbolique, à l’école de la Légion d’honneur de Saint-Denis, les chefs des partis politiques pour essayer de trouver des convergences, dans le cadre de ce qu’il a qualifié « d’initiative politique d’ampleur », en présence d’Élisabeth Borne, des présidents de l’Assemblée, du Sénat et du Conseil constitutionnel. « Une main tendue loyalement » a écrit le président de la République dans sa lettre d’invitation. Mais l’objectif c’est aussi de mettre ses opposants au pied du mur

En conviant les chefs de partis à venir discuter avec lui sur des sujets prioritaires : les conséquences des crises internationales, comment réformer les institutions, comment faire Nation. Emmanuel Macron veut mettre l’opposition face à ses responsabilités et prendre les Français à témoin. Dans l’entourage du chef de l’État, on ne le nie pas, cette main tendue n’est donc pas dénuée d’arrière-pensées politiques.

Après l’échec de sa Première ministre à élargir la majorité relative notamment avec Les Républicains (LR) sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron est toujours à la merci du blocage ou de l’accident parlementaire, il entre donc dans le jeu personnellement. 

Rencontre à huis clos

A l’Élysée, on insiste d’ailleurs sur la manière dont la rencontre va se dérouler pour crédibiliser la démarche. Les discussions vont avoir lieu à huis clos pour « parler sans tabou », sans collaborateurs, les yeux dans les yeux pourrait-on dire, avec l’espoir affiché de créer les conditions pour « dégager des consensus » sur des textes législatifs ou des référendums.

L’ambition est énoncée, elle relève du défi. Les chefs des partis d’opposition ont déjà fait part de leur méfiance face à une rencontre qui pourrait n’être selon eux qu’un « piège ». 

Rencontre à huis clos

A l’Élysée, on insiste d’ailleurs sur la manière dont la rencontre va se dérouler pour crédibiliser la démarche. Les discussions vont avoir lieu à huis clos pour « parler sans tabou », sans collaborateurs, les yeux dans les yeux pourrait-on dire, avec l’espoir affiché de créer les conditions pour « dégager des consensus » sur des textes législatifs ou des référendums.

L’ambition est énoncée, elle relève du défi. Les chefs des partis d’opposition ont déjà fait part de leur méfiance face à une rencontre qui pourrait n’être selon eux qu’un « piège ». 

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