Foot : Après l’épisode du baiser, le Président de la fédération espagnole

Luis Rubiales, déjà en proie à de nombreuses critiques après avoir embrassé de force Jenni Hermoso après la finale de la Coupe du monde féminine entre l’Espagne et l’Angleterre, est sous le coup d’une enquête d’un tribunal de la banlieue madrilène pour un voyage à New York payé par la fédération espagnole.

L’étau se resserre pour Luis Rubiales. Le président de la fédération espagnole, déjà vivement critiqué pour avoir embrassé de force Jenni Hermoso lors de la finale de la Coupe du monde, est dans le viseur de la justice espagnole pour un voyage à New York financé par la RFEF. Selon les informations d’El Confidencial, Luis Rubiales aurait simulé des réunions pour passer six jours aux Etats-Unis avec une peintre mexicaine.
Une enquête ouverte

La juge du tribunal de Majadahonda (dans la banlieue madrilène) Delia Rodrigo, qui enquête déjà sur les irrégularités présumées commises par Luis Rubiales à la tête de la fédération espagnole concernant l’affaire de la Supercoupe d’Espagne, aurait demandé des informations sur le voyage que le dirigeant du football espagnol a effectué à New York avec des fonds de la RFEF quelques mois après avoir été élu à ce poste.

Selon El Confidencial, Luis Rubiales aurait simulé des réunions avec les Nations Unies et la MLS pour passer six jours aux Etats-Unis, où il était accompagné d’une peintre mexicaine. Le séjour aurait été financé par le budget de la fédération espagnole. La juge a donc demandé des informations concernant ce voyage, sur la demande du bureau du procureur anticorruption, qui enquête sur les activités de Rubiales depuis plus d’un an.
Un voyage de tourisme payé par la fédération

La fédération espagnole a pourtant affirmé au média espagnol qu’il s’agissait bien d’un voyage d’affaires, listant une série de réunions professionnelles prévues à New York. Mais la déclaration de Román Ignacio Rodríguez Fernández, membre de l’assemblée, faisait référence à des dates qui ne coïncidaient pas avec le voyage de Luis Rubiales à New York. El Confidencial en déduit donc que le président de la RFEF était dans la ville américaine pour faire du tourisme, en compagnie de la peintre mexicaine.

Des faits qui pourraient constituer un délit d’administration déloyale, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. Les différents frais de Luis Rubiales sur place – le coût des vols, de l’hôtel et d’une voiture de location – ont été répercuté sur le budget de la fédération, prétendant qu’il s’agissait de dépenses liées à l’exercice de sa fonction. El Confidencial a même eu accès à des messages qu’il envoyé à ses proches afin de leur présenter son faux programme sur place et leur indiquer ce qu’ils devaient répondre si quelqu’un les interrogeait sur son séjour à New York. Aucune des réunions énoncées n’auraient eu lieu.
Une presque réunion de travail

Une fois sur place, il aurait pourtant été contacté par les dirigeants de Relevent, une société spécialisée dans l’organisation d’événements sportifs à New York, qui lui demandaient un rendez-vous. Les deux parties se seraient même entendues pour un rendez-vous dans un restaurant de Manhattan, mais celui-ci aurait été annulé quelques minutes avant par Luis Rubiales. Le dirigeant espagnol se serait méfié de la société américaine travaillant déjà avec la Liga, instance dirigée par Javier Tebas, avec qu’il est en conflit.

Source – seneweb

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