Décision de ne pas briguer un troisième mandat : Le Groupe des Sages de l’Ua félicite le Président Sall

Par Dieynaba KANE – La décision prise par le Président Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat continue d’être saluée. Le Groupe des Sages de l’Union africaine (Ua) a dans un document noté «avec satisfaction, l’annonce du 3 juillet 2023 par S.E. Macky Sall, président de la République du Sénégal, de ne pas briguer la Présidence pour un troisième mandat consécutif à la suite d’un amendement constitutionnel». Le Groupe, composé du Pr Ba­bacar Kanté, de Domitien Ndayizeye, ancien Président du Burundi, de Dr Phumzile Mlambo Ngucka, ancienne vice-présidente de la Répu­blique d’Afrique du Sud, de Amre Moussa, ancien ministre des Affaires étrangères et an­cien ambassadeur de l’Egypte, de Effie Owuor, ancienne juge au Kenya, considère que le Président Sall a pris une «décision judicieuse sur la question qui, ces derniers mois, a divisé le Peuple sénégalais et interpellé les communautés régionales et internationale».


Les membres dudit groupe rappellent «que le Sénégal a longtemps été l’un des meilleurs exemples de gouvernance démocratique en Afrique et a été une source d’inspiration pour de nombreuses personnes sur le continent et dans le monde». Et d’ajouter : «Dès lors que les normes et valeurs démocratiques créent un environnement propice à la paix et à la prospérité pour tous, le Sénégal doit continuellement entretenir la consolidation démocratique en cours dans le pays depuis l’année 2000.» En outre, les Sages de l’Ua ont félicité «le Peuple sénégalais pour son attachement ferme à la défense de la démocratie pour assurer et maintenir la paix, la prospérité et la stabilité dans son pays».

Le groupe préoccupé par le recul démocratique général observé sur tout le continent


Cependant, si le Sénégal est un exemple en matière de démocratie, ce n’est pas le cas pour d’autres pays du continent. Les membres de ce groupe ont exprimé dans le document, «leur préoccupation face au recul démocratique général qu’on observe sur tout le continent, notamment les propositions d’amendements constitutionnels visant à prolonger les mandats ou à en réduire leur durée, ainsi que  les tentatives de réduction des libertés civiles des citoyens». A ce propos, soulignent-ils, «le mépris croissant des règles de conduite d’élections libres, justes et crédibles nécessite une attention particulière». Ces dernières années, font-ils remarquer, «des irrégularités ont entaché les élections sur le continent qui, si elles ne sont pas résolues, faciliteront une nouvelle détérioration de la conduite de la démocratie électorale et un recul continu de la démocratie en Afrique».


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