L’arrivée des voitures volantes est bien plus proche qu’on ne le pense

Lorsqu’on imagine le futur, on pense souvent à des villes très modernes, à la pointe de la technologie, mais surtout traversées par des moyens de transports dignes des plus grands films de science-fiction.

Mais si vous pensiez que les voitures volantes ne sont qu’une vague prédiction qui ne verra pas le jour avant l’année 2250, vous vous trompez. Leur arrivée est bien plus proche qu’on ne le pense.

Si elles sont en bonne voie pour remplir nos espaces aériens, BBC Future Now dresse la liste des problématiques qui retardent leur arrivée.

«Les voitures volantes devraient être plus sûres»

En juin dernier, une petite révolution a eu lieu. L’administration fédérale de l’aviation (FAA) a délivré un Special Airworthiness Certificate (un certificat de navigabilité aéronautique) à la voiture volante développée par Alef Aeronautics depuis 2015, lui donnant ainsi le droit de voler dans certaines zones pour l’exposition, la recherche et le développement.

«C’est précurseur, commente Jim Duchovny, le chef exécutif d’Alef Aeronautics. Quand les voitures ont commencé à remplacer les chevaux, beaucoup de questions similaires ont défrayé la chronique: à propos de la sécurité, sur ce qui allait se passer dans les villes… Beaucoup de personnes voulaient revenir aux chevaux. Si elles sont bien faites, les voitures volantes devraient être plus sûres.»

Si ce certificat est une première avancée vers la démocratisation des voitures volantes de ce type, cela n’empêche pas cette invention futuriste de se heurter à des obstacles.

Pollution sonore, sécurité et autorité

L’un des premiers problèmes rencontrés est technologique. «Certains des composants dont nous avons besoin n’existent tout simplement pas encore», explique Jim Duchovny. Des pièces qui sont pourtant fondamentales pour assurer la sécurité et rendre accessible la voiture volante au grand public.

La pollution sonore est aussi un point sensible, mais pas que. Sera-t-elle trop importante à cause du nombre de voitures en circulation? Faut-il se baser sur les normes déjà existantes pour les petits avions ou les hélicoptères? Quel type de licence ou de permis faudra-t-il avoir?

Autant de questions révélées dans un rapport de la FAA, qui s’ajoutent aux lois qui s’appliqueront. «La partie la plus compliquée reste la transmission: nous ne savons ce qu’il se passe quand le véhicule passe du sol au ciel. Idéalement, il doit y avoir un transfert d’autorité entre le sol et les airs, mais la légalité et la sécurité sont des obstacles complexes.»

Ces interrogations n’effraient pas certaines grandes villes qui réfléchissent aux solutions. «Comme pour les compagnies aériennes et les aéroports, les municipalités ont l’autorité pour réguler les licences d’opérations commerciales des services de mobilité», rappelle Byron Thurber, qui travaille pour une société d’architectes à San Francisco. Il faudra donc (encore) s’armer de patience avant de quitter la terre ferme pour les nuages.

SOURCE SLATE.FR

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