Compétences d’aujourd’hui et de demain: les employeurs se tournent vers les diplômés d’écoles de commerce
Une enquête du GMAC identifie les talents convoités et les projections d’embauche des recruteurs d’entreprise
RESTON, Virginie, 21 juill. 2023 (GLOBE NEWSWIRE) — Malgré des conditions macroéconomiques défavorables et des incertitudes émergentes, les employeurs demeurent confiants en ce qui concerne l’embauche de diplômés d’écoles de commerce, selon une enquête auprès de recruteurs d’entreprise publiée aujourd’hui par le Graduate Management Admission Council (GMAC). Le GMAC, une association mondiale représentant les meilleures écoles de commerce, a publié les conclusions de l’enquête de 2023 qui étudie quelles compétences caractériseront le lieu de travail du futur selon les employeurs – et dans quelle mesure ceux-ci estiment que les candidats de MBA et de masters en affaires sont préparés.
Les employeurs affirment que la communication, l’analyse des données et la stratégie font actuellement partie des compétences les plus importantes pour les diplômés d’écoles de commerce, et la plupart disent que leur importance continuera de s’intensifier. Notamment, les employeurs américains qui s’intéressent aux compétences technologiques ont une haute estime de leur importance future mais pensent que les diplômés d’écoles de commerce pourraient être mieux préparés pour des capacités technologiques spécifiques. Les recruteurs américains, ainsi que leurs collègues dans les secteurs de la finance et de la comptabilité, sont également plus critiques concernant le degré de préparation des candidats pour tirer parti de certaines compétences de communication importantes par rapport à d’autres régions et estiment que les écoles de commerce pourraient mieux développer les compétences interculturelles de leurs diplômés.
« Selon la plupart des employeurs, les écoles de commerce sont sur la bonne voie en dotant leurs diplômés des compétences actuellement importantes et d’autres de plus en plus cruciales pour évoluer dans un monde chargé en informations et affecté par l’IA », a déclaré Joy Jones, PDG du GMAC. « Nous sommes persuadés que les écoles de commerce et leurs diplômés relèveront le défi de la mise à niveau des compétences cruciales de l’avenir, qu’il s’agisse d’aptitude interculturelle, de Web3 et de Blockchain, ou de communication numérique – afin de leur permettre de prospérer dans des organisations hybrides mondiales et d’avoir un impact significatif dans un environnement en constante évolution. »
Autres principales conclusions :
Globalement, les employeurs ont tendance à croire que les écoles de commerce peuvent apporter un avantage par rapport aux talents sans formation supérieure en management. Les employeurs d’Asie et figurant au palmarès Fortune 500 ont une vision plus optimiste des capacités et du potentiel d’avancement des diplômés d’écoles de commerce, mais sont aussi plus susceptibles de recruter plus fortement auprès d’écoles de commerce « de premier plan ». Et comme au cours des dernières années, les employeurs continuent d’accorder plus de valeur aux talents ayant suivi des programmes en personne qu’à ceux ayant obtenu leurs diplômes ou micro-qualifications uniquement en ligne.
« Les titulaires de diplômes d’affaires en ligne devraient parler de leurs qualifications différemment selon l’employeur—les employeurs d’Asie sont plus susceptibles d’accorder de la valeur au diplôme lui-même, tandis que les employeurs basés aux États-Unis et spécialisés dans la consultation préfèreraient en savoir davantage sur les compétences spécifiques acquises par les candidats », a suggéré Andrew Walker, directeur de l’analyse des recherches et des communications au GMAC, et auteur du rapport. « Les micro-qualifications sont en soi moins susceptibles d’impressionner les employeurs par rapport aux diplômes supérieurs en affaires bien que les compétences apportées soient appréciées par certains employeurs. »
L’enquête examine aussi de quelle manière les conditions macroéconomiques influencent les décisions d’embauche et de salaire à travers les secteurs et autour du monde. Ce qui est encourageant, c’est que même en considérant l’inflation, les salaires de MBA en 2023 aux États-Unis devraient être plus élevés que les projections de 2022, tandis que les salaires des masters en affaires et sectoriels pourraient baisser. Malgré les préoccupations signalées par rapport à la récession, les plans d’embauche 2023 restent optimistes, une certaine croissance étant attendue en ce qui concerne l’embauche parmi les masters en affaires par rapport aux résultats réels de l’année 2022.
À propos de l’enquête
Depuis plus de deux décennies, l’Enquête sur les recruteurs d’entreprise du GMAC fournit aux écoles supérieures de commerce et aux employeurs du monde entier des données et perspectives permettant de comprendre les tendances actuelles de l’embauche, de la rémunération, de la demande en compétences et des perceptions des titulaires de MBA et masters en affaires. Le GMAC, associé aux partenaires de l’enquête que sont l’European Foundation for Management Development (EFMD) et la MBA Career Services and Employer Alliance (MBA CSEA), a rassemblé les réponses de 1 028 personnes interrogées dans 34 pays représentant 55 % des entreprises figurant au palmarès Global Fortune 500 entre janvier et mars 2023, en collaboration avec les bureaux de services de carrières d’écoles supérieures de commerce participantes dans le monde entier. GMAC Research a aussi travaillé avec un cabinet d’études de marché pour recruter d’autres participants afin de rendre l’échantillon global plus représentatif à l’échelle mondiale.