Une femme de 48 ans accuse deux vigiles de viol, ceux-ci parlent de relations sexuelles tarifées
Une cruelle affaire de viol suscite l’indignation à Boune. Une femme âgée de 48 ans aurait été abusée sexuellement par deux vigiles, selon des sources de Seneweb. Les deux présumés violeurs ont été déférés hier mercredi, par les gendarmes de la Brigade territoriale de Keur Massar. Détails !
La victime présumée était sortie dans la nuit vers 22h pour acheter à quoi manger, mais N.N.D aurait été séquestrée dans un bâtiment inachevé puis violée successivement par deux vigiles à Boune.
La dame, âgée de 48 ans, aurait été interceptée en cours de route et conduite de force dans un bâtiment inachevé, par F.B. Ce vigile de 46 ans l’aurait agressé sexuellement avant d’être imité par son collègue, M.S.
Libérée plus tard par le duo incriminé, N.D.D est rentrée à son domicile en pleurs . Elle a fini par raconter le film de son agression sexuelle par les deux vigiles.
Ce que révèle le certificat médical
Suite à la plainte déposée à la Brigade territoriale de Keur Massar, les enquêteurs ont réquisitionné les services d’un gynécologue. Après examen, les résultats du certificat médical attestent que N.D.D a été agressée sexuellement selon des sources de Seneweb proches du parquet.
» J’ai fini par céder suite aux menaces et aux injures proférées à mon égard . J’ai été violée respectivement par F.B et M.S », a confié la victime présumée aux enquêteurs de la Brigade territoriale de Keur Massar.
Les aveux des deux vigiles
Les gendarmes ont, par la suite, procédé à l’interpellation des deux vigiles incriminés. Interrogé sur procès-verbal, le duo a reconnu avoir couché avec la dame N.D.D. Toutefois, les vigiles estiment qu’il s’agissait de “rapports sexuels consentis et tarifaires”.
» Nous avons payé chacun la somme de 2000 francs CFA à N.N.D pour coucher elle » déclarent-ils.
Au terme de l’enquête, les deux vigiles ont été déférés hier mercredi au parquet pour viol. Selon des sources de Seneweb, la victime souffre parfois de troubles psychiques.
Source – seneweb
