Procès en appel renvoyé: Les 2 députés du Pur repassent le 14 août prochain
Après avoir purgé six mois de peine, les députés du parti Pur, Massata Samb et Mamadou Niang, ont comparu libres hier à l’audience en appel qui n’a pu finalement se tenir à cause d’un autre renvoi du procès fixé cette fois-ci au 14 août prochain pour plaidoiries. Et ce, sur demande des avocats de la partie civile, leur collègue, Amy Ndiaye Gniby.
Par Amadou MBODJI – L’audience du procès en appel des députés du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) devait se tenir hier. Mais au finish, celle-ci n’a pu avoir lieu parce que renvoyé au 14 août 2023 pour plaidoiries. Un renvoi décidé par la Cour suite à une demande faite dans ce sens par la partie civile. Les deux députés, en l’occurrence Mamadou Niang et Massata Samb, ont comparu libres, après avoir recouvré la liberté le 13 juin dernier et ainsi purgé la peine de 6 mois de prison ferme dont ils avaient écopé en première instance.
Massata Samb et Mamadou Niang ont été condamnés pour coups et blessures volontaires. Ils ont été attraits à la barre par une parlementaire appartenant à la mouvance présidentielle, Amy Ndiaye. Les deux députés du Pur vont encore devoir attendre avant de se faire une idée du verdict de la Cour d’appel. Ils en sauront quelque chose le 14 août, après que l’échéance soit retardée par les avocats de Amy Ndiaye Gniby. Ces derniers ont demandé au juge de reporter le procès. Présents à l’audience d’appel hier, les deux députés poursuivis, Massata Samb et Mamadou Niang, n’ont pu croiser leur collègue Amy Ndiaye Gniby, qui n’a pu faire le déplacement après avoir accouché ces derniers temps.
Condamnés en première instance à 6 mois ferme et 5 millions de francs de dommages et intérêts, les deux députés du Pur ont vu le Tribunal des flagrants délits écarter «la menace de mort qui avait été retenue contre eux». Libres depuis une semaine, les deux représentants du Peuple à l’Assemblée nationale avaient déjà purgé leur peine.
«Reconnus coupables», les deux députés du Pur risquent de perdre leur mandat de député, si toutefois la peine retenue contre eux en première instance est confirmée. Pour rappel, les deux parlementaires «avaient pris à partie leur collègue Amy Ndiaye, après une déclaration de celle-ci faite à l’encontre de Serigne Moustapha Sy, président du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur)».